Parlement burkinabè: la loi de mise en place du Sénat est votée

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L’assemblée nationale a voté la mise en place de la deuxième chambre du parlement burkinabè désormais bicaméral. Ce vote est intervenu au cours de la séance plénière de ce mardi 21 mai, dans un contexte marqué par une hostilité à la création d’un Sénat, manifesté hors et à l’intérieur de l’hémicycle.

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Cette journée de mardi a cristallisé toutes les attentions. Elle marquait une étape décisive dans la mise en place du Sénat. Pendant que de nombreux citoyens manifestaient leur hostilité à sa mise en place, les députés eux, adoptaient par 81 voix contre 46 le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du parlement qui met en place cette deuxième chambre. Le CDP et ses alliés qui avaient face à eux une opposition formée par les groupes parlementaires UPC, ADJ et ADF/RDA ont, sans surprise, fait passer le projet de loi.

A l’hémicycle, l’opposition a rejeté le Sénat qu’elle reproche d’être budgétivore et de ne viser que « l’objectif inavoué de révision de l’article 37″. De l’avis du CDP et alliés, la mise en place du Sénat n’est que respect de la constitution. A la suite des réformes politiques, la constitution burkinabè a été révisée en juin 2012 pour consacrer le bicaméralisme. Le CDP a ainsi rappelé à souhait l’épisode du Conseil consultatif sur les réformes politiques, jetant à la figure de l’opposition qu’elle a eu tord de ne pas avoir pris part aux concertations dont la création d’un Sénat a été l’une des décisions consensuelles.

Pour l’ADF/RDA, favorable à un bicaméralisme, c’est le sénat que propose le gouvernement qui n’est pas « acceptable ». « Si la décision de création du Sénat a été consensuelle, les détails de sa mise en œuvre ont été décidés unilatéralement » estime un élu ADF/RDA.

Des questions telles que l’âge pour être sénateur fixé à 45 ans, la prise en compte du genre ou encore la nomination d’une partie des sénateurs par le Président du Faso ont été largement débattues entre parlementaires, exceptés ceux du groupe ADJ qui n’ont pas pris part aux débats.

Le Sénat comprendra 89 membres dont 39 sénateurs élus représentants les collectivités territoriales et 29 nommés par le président du Faso; les autres représentants les différentes composantes de la société.

 

Justin Yarga

Burkina 24

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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6 commentaires

  1. pas trops de commentaire le urkina faso est un pays diriger par des asoiffer de pouvoire mais on dit tout les chaque pour voleur et un jour pour son proprio je me demande est que il pleur au sort de demain pour leur propre soit disante famille

  2. nous ne sommes pas en chefferie coutumi?re pour parler de pouvoir ? vie. alors cet article 37 l? ne doit pas faire l’objet d’un recours ?chappatoire… nous voulons d’une d?mocratie saine et propre.

  3. Oui le plan A de Blaise Compaor? est bien en marche. On verra si les Burkinab? sont vraiment des Hommes Int?gres !
    Jamais vu des gens aussi aveugl?s de pouvoir, pr?ts ? tout !

  4. Nous ne voulons pas d’un senat budgetivoire qui va installer les hommes du pouvoir dans le beurre pour qu’ils approuvent aveuglement les decisions du regime

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