Nigeria: Shell épinglé pour avoir menti sur les déversements d’hydrocarbures

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Des documents judiciaires publiés le jeudi 13 novembre 2014 par Amnesty International révèlent que Shell a menti sur les déversements d’hydrocarbures et leur impacts au Nigéria.

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La compagnie Shell a menti sur l’ampleur de deux déversements d’hydrocarbures survenus à Bodo, au Nigeria, dans le but de limiter le montant des dédommagements à verser aux populations. C’est ce qu’affirme Amnesty International, dans un communiqué de presse. Le jeudi 13 novembre, l’organisation de défense des droits humains a rendu publics des documents judiciaires révélant ce mensonge de Shell.

Selon ces documents, les déversements d’hydrocarbures à Bodo au Nigéria, intervenus entre le 5 octobre 2008 et 7 novembre 2008, ont été sous-estimés par Shell qui a été contrainte, devant la justice britannique, « d’avouer qu’elle avait minimisé la véritable ampleur d’au moins deux déversements et l’étendue des dégâts provoqués ».

Pourtant, rappelle Amnesty International, « le rapport officiel de l’enquête conjointe menée sous la direction de Shell à propos du premier déversement survenu dans la zone de Bodo, dans le Delta du Niger, indique que seulement 1 640 barils ont été déversés au total. Or, à partir d’une évaluation indépendante publiée par la firme américaine Accufacts Inc., Amnesty International a calculé que la quantité totale de pétrole déversé avait dépassé les 100 000 barils. Shell a nié ces affirmations et n’a cessé de défendre son chiffre beaucoup plus bas. »

Shell a reconnu que ses chiffres étaient faux à propos des deux déversement tant dans cette affaire que dans celle d’un deuxième déversement qui a eu lieu également en 2008 dans la même région. Les documents montrent également que Shell savait depuis des années que ses oléoducs dans le Delta du Niger étaient vieux et défectueux.

« La pollution provoquée par les activités de Shell a ravagé des habitations, des fermes et des eaux utilisées pour la pêche – les gens n’ont plus les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école et n’ont plus rien à mettre sur la table du repas », a déclaré Audrey Gaughran.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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Un commentaire

  1. Quel malheur, priv? les pauvres populations de leur gagne pain, population qui de surcroit ne voient pas 1 rond de la rente p?troli?re. Comment Shell a pu leurrer la justice nig?riane et les autorit?s? assur?ment des millions ont du rouler sous les tables (suivez mon regard). Il aura une ONG occidental avec un rapport r?dig? par un cabinet occidental pour lever le li?vre. Pauvre de nous africain qui nous en remettons ? nos dirigeants affam?s!!!

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