Jean-Claude Dioma : « La lutte contre la piraterie ne peut aboutir sans l’implication des mélomanes »

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Ceci est le message du ministre burkinabè de la Culture et du tourisme à l’occasion de la célébration de la fête de la musique au Burkina Faso. Dans ce message, il appelle les mélomanes à consommer les oeuvres légales  des artistes. 

Créée en 1981 par Jack Lang, Ministre français de la Culture, «Faites de la musique, Fête de la Musique » est une formule qui est devenue un mot d’ordre qui sonne la mobilisation des musiciens professionnels et amateurs pour une pratique spontanée de la musique.

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Notre pays qui souscrit pleinement depuis 1992 à cette fête, célèbre la fête de la musique 2015 sous le signe de la lutte contre la piraterie qui est une grave menace pour la musique burkinabè qui compte près de 5000 auteurs et plus de 2500 interprètes dont les activités génèrent des milliers d’emplois indirects.

La célébration de la fête de la musique le 21 Juin de chaque année offre l’occasion aux acteurs de la musique et leurs partenaires de renforcer la promotion musicale en permettant aux professionnels de partager la scène avec les amateurs conformément à l’esprit de la fête de la musique.

Au regard des nombreuses conséquences de la piraterie sur la musique burkinabè, la fête de la musique est une occasion pour le département en charge de la culture d’inviter les différents acteurs de la filière musicale à une meilleure compréhension de la problématique relationnelle entre la piraterie et la créativité musicale.

Au-delà de son caractère festif cette 34ème fête de la musique nous interpelle sur les conséquences néfastes de la piraterie tant sur le développement socio-économique que sur la création artistique ; et le gouvernement de la transition ne ménagera aucun effort dans la lutte contre la piraterie des œuvres artistiques.

 Cette volonté s’est déjà manifestée par un appui financier au Comité National de Lutte contre la Piraterie des Œuvres Littéraires et Artistiques (CNLPOLA), et de nombreuses initiatives seront développées par les services techniques du ministère en collaboration avec les professionnels, pour renforcer la lutte, et réduire les effets de la piraterie sur le secteur.

Mais la lutte contre la piraterie ne peut aboutir sans l’implication des mélomanes auxquels je lance un appel pour un sursaut patriotique concrétisé par une consommation plus accrue des œuvres burkinabè, et par l’achat des œuvres légales.

Au nom du gouvernement de la transition, j’adresse mes félicitations et mes encouragements aux artistes-musiciens (auteurs et interprètes), aux managers artistiques, aux directeurs de festivals et d’espaces culturels, aux promoteurs culturels et aux managers de l’événementiel, aux producteurs, aux éditeurs, aux distributeurs, et aux journalistes culturels, qui dans un contexte parfois difficile, œuvrent inlassablement pour la diffusion et la promotion de la musique burkinabè.

VIVE la MUSIQUE BURKINABE !

BONNE FETE DE LA MUSIQUE !

Jean-Claude DIOMA

Officier de l’Ordre National


NDLR : Le titre est de la Rédaction B24

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