Martyrs au Burkina : Des Burkinabè favorables à l’adoption d’une journée nationale du souvenir

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La plupart des Burkinabè optent pour une manifestation de la vérité et de la justice sur l’insurrection populaire du 30 et 31 octobre 2015. C’est ce qu’a révélé une enquête menée par Afrobaromètre et dont les résultats ont été présentés le lundi 12 octobre 2015, à Ouagadougou par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). Selon cette enquête, 63% des répondants estiment que la recherche de la vérité et la justice constitue un impératif pour une paix durable au Burkina Faso.

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Pour permettre au Burkina d’aller de l’avant, « plus de trois Burkinabè sur cinq soit 63% affirment que la manifestation de la vérité et la justice sur ce qui s’est passé durant l’insurrection de fin octobre 2014 est une nécessité », selon l’enquête Afrobaromètre.

Par ordre de priorité, les Burkinabè ont aussi suggéré pour une paix durable dans le pays, « la poursuite judiciaire des suspects et la condamnation des coupables (40%), la confession et le pardon (23%), la recherche de la vérité (18%) et l’amnistie générale (15%) ».

Toujours selon la même source, sept Burkinabè sur dix estiment que « ceux qui sont suspectés de crime et de violation de droits de l’homme au cours de cette insurrection devraient être  tenus responsables et poursuivis pour ce qu’ils ont fait contre 31% qui prônent l’amnistie en faveur des suspects ».

La majorité des enquêtés, réagissant également sur les meilleures options possibles pour immortaliser la mémoire des victimes de l’insurrection populaire de fin octobre, se sont prononcés favorablement pour « l’adoption d’une journée nationale de souvenirs ».

Ainsi, 38% des répondants suggèrent l’adoption de cette journée. 19% des enquêtés sont, quant à eux, d’accord pour « dédier ou ériger un monument en leur mémoire » et 17% pour « développer des matériaux didactiques pour les écoles », selon les résultats de l’enquête.

Par ailleurs, « trois Burkinabè sur cinq soit 58% sont d’accord que les personnes dont les biens et propriétés, pillés ou saccagés durant l’insurrection populaire d’octobre 2014, soient dédommagées sans discrimination entre les victimes. Le taux des enquêtés en désaccord avec cette option représente « un peu plus d’un tiers des répondants ».

Les résultats de ces enquêtes donnent un niveau de confiance de 95% et une marge d’erreur de +/- 3%, a confié Agnès Kaboré, Chargé du suivi-évaluation.

L’équipe Afrobaromètre dirigée par le CGD a interviewé 1200 adultes de plus de 18 ans, choisis à travers les différentes régions du pays.

Le choix de cet échantillon a tenu compte de la parité genre, de la répartition géographique, et du niveau d’instruction,

Les entretiens ont été réalisés en français, mooré, jula et fulfudé, goulmatchéba et lélé.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina 24

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