La dépigmentation volontaire: Quel avenir pour la peau noire?

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Elles sont nombreuses à se dépigmenter, à renoncer à leur teint naturel, au nom de la « femme parfaite ». Si ce phénomène a d’abord rencontré un vif succès chez les femmes, les hommes de certaines parties du continent africains ont eux aussi été contaminés. C’est ainsi que depuis quelques mois, on retrouve un mouvement de personnes au teint noir sur les réseaux sociaux, qui affirment leur fierté et la beauté de leur peau. 

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Rappelons d’abord les origines de la dépigmentation, apparue dans les années 60 aux États-Unis. En effet, des ouvriers afro-américains étaient en contact avec l’hydroquinone lorsqu’ils travaillaient dans le domaine du textile ou du caoutchouc.

L’hydroquinone est une substance utilisée pour le délavage des jeans, et comme un antioxydant sur le caoutchouc. Sans une utilisation protégée, cette substance conduit au blanchissement de la peau. Voilà comment se sont ensuite développés des stratégies de dépigmentation intentionnelle au sein de la communauté noire aux États-Unis, puis se sont répandues en Afrique.

Encouragée par des stéréotypes sur le teint noir et les avantages d’avoir un teint clair, une partie importante des femmes noires a renoncé à sa beauté naturelle pour plonger dans le superficiel. Malgré les graves retombées sur la santé et l’apparence physique observée, elles sont nombreuses à continuer dans cette pratique.

melaninSurnommées les « tchachos » dans certains pays du continent, on reconnait ce type de femme grâce à leurs articulations foncées (doigts, genoux etc.).

C’est le cas aussi pour une partie importante des hommes au Congo, qui utilisent de plus en plus des produits éclaircissants.

Depuis quelques années, animées par le retour au naturel, une panoplie de femmes noires s’affirment et luttent contre ce phénomène.

L’organisation de conférences, d’ateliers, la publication d’articles, d’images de sensibilisations et bien d’autres méthodes, font la UNE sur les réseaux sociaux. Un nombre croissant de Hasthag tels que #IWillNotApologizeForBeingDarkSkin, #FlexinMyComplexion, #MelaninPoppin, #Melanin se développent. Les produits éclaircissants sont de plus en plus déconseillés et mal vus.

Nous dirigeons-nous vers une société noire fière de sa peau naturelle? Des femmes noires fières de leur teint d’ébène? Ce sont les objectifs que se fixe un grand nombre d’activistes.

Dalila Yaro, 

Chroniqueuse Mode pour Burkina 24

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