Simon Compaoré aux koglwéogos : « Il ne sera plus question d’instaurer des amendes »

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Le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré a présidé ce 11 juin 2016 à Fada N’Gourma, la cérémonie d’installation du nouveau Gouverneur de la Région de l’Est, le Colonel Ousmane Traoré. En marge de cette rencontre, le ministre d’Etat a réaffirmé que la position du gouvernement reste « claire et limpide » concernant le sujet des koglwéogos.

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« En tant qu’initiatives locales de sécurité, il ne sera plus possible pour les koglwéogos de défier l’autorité de l’Etat. Lorsqu’on arrête un bandit, on le remet à la Police ou à la Gendarmerie la plus proche, point barre ! Il ne sera plus question d’instaurer des amendes », a martelé Simon Compaoré avant d’insister qu’il ne sera plus possible également ni de fabriquer des prisons, ni de torturer les citoyens.

Il a fait savoir qu’un communiqué sera publié concernant de « nouvelles mesures » prises par le gouvernement à partir du lundi 13 juin prochain dans le cadre de la lutte contre l’incivisme, l’insécurité et le grand banditisme.

Par ailleurs, selon lui, une rumeur fait état de l’existence de ces groupes d’autodéfense à Ouagadougou, la Capitale du pays. « Si c’est vrai, ça c’est la défiance de l’autorité de la République. Dans une localité située à environ 100 km de Ouaga, on peut comprendre la présence des koglwéogos là-bas, mais pas à Ouaga », dit-il.

« Nous avons maintenant ouvert les deux yeux. Tous les bandits seront traqués », a conclu Simon Compaoré parlant toujours des koglwéogos qui viendraient à continuer à ne pas respecter les lois de la République. Pour terminer, il a martelé : « La République est une et indivisible« .

Par ailleurs, le ministre de l’administration territoriale a annoncé le retour de la Police nationale à Nagaré situé dans la Tapoa où le Commissariat de Police avait été bien avant saccagé par des populations « mécontentes » et où également le 14 avril dernier, des collégiens ont déchiré le drapeau national, saccagé et brûlé les biens de leurs enseignants après l’expulsion d’un élève.

Sur instruction du Président du Faso, « nous allons restaurer l’autorité de l’Etat à Logobou (Nagaré). Même à Ouagadougou, il y a la police. Ce n’est pas un patelin qui va empêcher la police d’y être », a lancé le ministre d’Etat.

Noufou KINDO

Burkina24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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