« Coller la petite » : « A partir du moment où nous l’écoutons, qu’est-ce qu’on fait ? » (Dandjinou)

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L’annulation du «Concert  de  l’amitié » par le ministère de la culture annoncée par son secrétaire général sur le plateau du journal télévisé de la RTB, pour non-respect de la règlementation en matière d’organisation de spectacles au Burkina, ne cesse d’animer les débats sur les réseaux sociaux. D’aucuns jugent que le véritable motif de l’annulation serait la venue de Franko dont la chanson et le clip « Coller la petite » sont considérés obscènes et contraires aux mœurs. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement burkinabè, Rémis Dandjinou, au cours du point de presse de ce jeudi 14 juillet 2016, s’est prononcé.

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L’avis du Remis Dandjinou

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Pour Rémis Dandjinou, la loi doit être respectée. «J’ai suivi ça comme vous, commence-t-il. La seule chose qui me préoccupe, c’est la question du respect de la loi. Nous avons dit que la question de l’incivisme, c’est une question aussi de respect de la loi. S’il y a des règles qui soutiennent les actions des managers ou des opérateurs culturels, il faut que ces règles-là soient respectées ».

Mais,  aux dires du ministre, des discussions sont en cours pour permettre à l’opérateur d’être en règle dans un bref délai et honorer ses contrats avec les artistes et de ne pas le « pénaliser ». « Après tout, nous devons aider les Burkinabè parce que c’est un Burkinabè qui vient de l’extérieur qui a certainement investi de l’argent dans cette activité. (…) A ce que je sache aujourd’hui, il y a des discussions pour trouver le juste milieu», a-t-il révélé.

Sur le plan de l’éthique et de la morale de la chanson « Coller la petite »,  le ministre a donné son avis.

«Je suis en tant que père de famille, en tant que Burkinabè interpelé par un certain nombre de thématiques qui sont mises en avant au niveau des télés. Et puis après je me dis que nous sommes dans un cadre universel.  A partir  du moment  où nous avons laissé passer (le titre « coller la petite », NDLR) sur nos antennes, dans les radios, à partir du moment où nous l’écoutons, que nos enfants le chantent, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on pousse le bouchon jusqu’au bout pour le (Franko, NDLR)  faire venir ou on lui demande de venir sans chanter cette chanson parce qu’il en a d’autres ? »

Pour le reste, le porte-parole du gouvernement burkinabè a indiqué que le cas présent doit appeler à une réflexion plus poussée de l’attitude que le Burkina veut adopter face au reste du monde.

« C’est une réflexion qu’il faut mener et le cas de Franko est symptomatique du fait de cette ouverture de notre environnement culturel, économique qui aujourd’hui fait de notre pays un quartier dans un village planétaire, dit-il. On ne peut pas être en dehors. Il faut en tirer les conséquences et savoir adopter nos éléments de contrôle, nos éléments de respect de la législation que nous avons  mise en place ».

Revelyn SOME

Burkina 24

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