Burkina : Des koglweogo demandent la libération de leurs camarades de Zongo

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Des koglweogo ont tenu une rencontre ce 6 août 2016 à Tanghin-Dassouri, localité située à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou. Entre autres éléments abordés, ils réclament la libération de leurs camarades arrêtés à la suite d’un affrontement avec des jeunes à Zongo, en juin 2016.

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La réunion de ce samedi à Tanghin-Dassouri, vise, selon Boukary Kaboré dit Le Lion joint au téléphone par Burkina24, à «faire le bilan des actions réalisées et corriger les erreurs ».

L’un des points à l’ordre du jour est la libération de leurs camarades de Zongo qui ont été arrêtés après une altercation avec des jeunes le 25 juin 2016. Pour Boukary Kaboré, les koglweogo arrêtés ont assez duré entre les mains des forces de sécurité.

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«Aujourd’hui, on a essayé d’élever la voix pour faire un rappel aux autorités parce que ces éléments ont été enfermés pour des raisons politiques. Et nous voulons qu’on les libère parce qu’ils ont mis suffisamment de temps là-bas», a-t-il déclaré.

Pour lui,  cette libération est une nécessité dans la mesure où, en plus des raisons politiques,  les koglweogo ont été arrêtés  sans fondement juridique. «Nous allons carrément exiger leur libération. Juridiquement, il n’y a aucune justification», dit-il, estimant que le temps a été assez donné aux autorités pour qu’elles rectifient ce qu’ils considèrent comme « une erreur ».

Boukary Kaboré dit Le Lion indique que les Koglweogo commencent à perdre patience. «A partir de cette date, si jamais ils duraient encore là-bas,  nous pensons que c’est persister dans l’erreur et les koglweogo risquent fort de réagir», prévient-il. Mais de quel genre de réaction s’agit-il ?   «Nous allons  les rejoindre en prison. Si on peut enfermer tout le peuple, ils n’ont qu’à nous enfermer tous», a-t-il répondu.

Faut-il s’attendre à un usage de la force par les koglweogo ? «Est-ce qu’on a besoin de force pour ça ? On a besoin que les gens raisonnent. Ce n’est pas la bagarre. Nous voulons que les gens soient raisonnables», rétorque Boukary Kaboré, qui laisse cependant entendre que «les femmes veulent marcher» et «les gens veulent réagir», mais sont pour le moment dissuadés.

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Boukary Kaboré dit Le Lion révèle également que des initiatives ont été prises pour nouer le dialogue avec les autorités. «On a essayé de demander aux chefs coutumiers de rencontrer les autorités pour essayer de demander la libération de ces gens qui sont enfermés, raconte-t-il. Les gens ont mené la démarche, mais finalement, on ne sait pas  quelle est la réponse qu’on donne. Si c’est le silence, c’est un non».

Pour la résolution de cette question, celui qui a récemment rejoint les rangs des groupes d’auto-défense n’exclut pas la possibilité que tous les koglweogo se rendent à Ouagadougou. « Mais est-ce que ça va être une bonne chose ? », s’interroge-t-il.

Pour rappel, le ministre en charge de la sécurité Simon Compaoré a annoncé la création d’une « nouvelle police de proximité » qui prendra en compte les koglweogo en tant qu’entités intervenant dans la lutte contre l’insécurité.

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