Salon de l’enfant 2016 : La bonne gouvernance en question

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L’Association pour le bien-être de l’enfant et de l’adolescent  en Afrique (ABE2A) tient la  deuxième édition du Salon de l’enfant du 17 au 20 novembre 2016. Les organisateurs étaient face à la presse ce jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou pour annoncer les activités qui sont prévues.

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Le Salon international de l’enfant et de l’adolescent (SINEA) se veut une vitrine pour magnifier l’enfant. A cet effet,  le SINEA se pose en plateforme collaborative de l’ensemble des acteurs qui travaillent dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence.

Il réunit en son sein les structures étatiques, les institutions internationales, les ONG, les associations locales et associations sœurs d’autres pays, les professionnels du secteur privé, les parents et éducateurs, pour jeter les bases d’une synergie d’action à long terme.

A travers ses activités, le Salon vise à  contribuer à l’éveil des consciences des parents dans leur rôle dans la réussite de l’éducation de leur enfant, sensibiliser la population sur les droits et devoirs des enfants  et afin interpeller les gouvernements sur la problématique de la protection et de la promotion des droits de l’enfant.

Au sein de la famille d’abord

Le thème « Protection de l’enfant et bonne gouvernance : enjeux et défis » vient à propos et sur ce point, Mamadi Zongo, membre du comité d’organisation, estime que cette bonne gouvernance doit commencer dans la cellule familiale.

 « Pour nous, la bonne gouvernance n’est pas que politique, dit-il. La cellule familiale est la première institution où doit régner la bonne gouvernance, parce que c’est là que l’enfant se construit.  S’il n’y a pas une bonne gouvernance au sein de la cellule familiale,  ne soyez pas surpris que l’enfant à l’âge adulte se comporte bien. (…) Mais nous n’occultons pas la question politique. Nous voulons aller au-delà de l’institutionnel. Dans tous les domaines de l’enfance, les acteurs qui interviennent doivent être impliqués. Il ne faut pas juste penser  que ce ne sont que les acteurs politiques qui ont cette responsabilité ».

Et à la présidente du comité  d’organisation Alice Diarra de dire que les recommandations qui sortiront des échanges entre acteurs seront transmises aux gouvernements.

«Les parents trouveront des réponses à leurs préoccupations avec les experts en problématique de l’enfant», ajoute la Secrétaire du salon, Thérèse Ouédraogo.

Plusieurs thèmes sur la problématique de l’enfant seront abordés, notamment sa protection  au sein de la famille et lorsqu’il est en conflit avec la loi. La préservation de l’enfant contre l’exploitation sexuelle et économique, contre les dangers liés aux réseaux sociaux, troubles et les conduites à risque seront également au menu.

Outre les panels et conférences, il est prévu des expositions, des actions de sensibilisation et des projections de films. L’innovation cette année est la création d’espaces ludiques et de sensibilisation dédiés aux enfants.

 « Nous voulons que les enfants ne soient pas des acteurs passifs mais des acteurs engagés dans le SINEA. Ils s’exprimeront à travers des concours de récital. Ils parleront de leur préoccupation et l’exprimeront», dit Laurence Graziani, membre du comité d’organisation.

Pour un budget prévisionnel de plus de  32 millions de F CFA couvert à  65%, la présidente dit compter  toujours sur les bonnes volontés, les sponsors et partenaires pour la réussite du Salon.

Cinq pays sont attendus. Il s’agit  du Mali, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Sénégal.

Revelyn SOME

Burkina24

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