Grève totale du SYNTSHA : « Une démission totale » du gouvernement, selon l’ADF/RDA

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Le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) a tenu une session ordinaire le 26 novembre 2016 dont le contenu du compte rendu n’est pas tendre avec le pouvoir en place. Pour le parti de l’éléphant, le gouvernement a démissionné face aux problèmes des Burkinabè.

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La session de l’ADF/RDA a parlé de la vie du parti, mais aussi de celle du Burkina Faso. Le parti dirigé par Gilbert Ouédraogo a abordé les derniers sujets qui ont marqué l’actualité nationale.

Sur la question des tablettes offertes aux députés et qui a fait enfler la polémique, l’ADF/RDA dit attendre de plus amples informations avant de se prononcer.

Mais le parti de l’éléphant s’est surtout étalé sur les dernières grèves au Burkina, notamment celle du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) lors de laquelle les centres de santé au Burkina ont été abandonnés pendant 72 heures par le personnel. L’ADF/RDA met tout sur le dos du gouvernement.

« Pour le SEN, le gouvernement doit savoir que c’est de sa part une démission abjecte et totale que de laisser la population désemparée et sans recours et de vouloir la prendre à témoin de son inaction présentée comme la faute de celui d’en face, pire, de vouloir la remonter contre les syndicats« , peut-on lire en effet dans le communiqué ayant sanctionné la fin de la réunion.

L’ADF/RDA estime en effet que le préavis aurait dû permettre au gouvernement de se préparer pour faire face à cette grève sans service minimum. Du reste, le parti estime que ceci n’est qu’une illustration de la façon dont le pays est gouverné. Morceau choisi dans le compte rendu de la réunion :

« (…) En tout état de cause et quelles que soient les justifications avancées, cette démission du régime n’est que la traduction visible d’une faillite de l’Etat et de l’agonie du sens de l’humain dans notre société.

Rappelons-nous la réaction du nouveau-ancien pouvoir qui rétorquait, lorsque l’opposition passait au peigne fin les cents (100) premiers jours de gestion du pouvoir, qu’il n’était pas encore à une année de gestion.

A ce jour, près d’un an après sa prise de pouvoir, il peine à trouver des solutions à la misère ambiante du peuple auquel, il demande d’attendre cinq (05) années avant de bénéficier de la mise en œuvre de son programme. A ce rythme, en 2020, on nous demandera un nouveau mandat pour la mise en œuvre du programme 2015-2020″

A noter que l’ADF/RDA est un parti membre de l’opposition politique burkinabè, plus précisément de l’aile regroupant la plupart des partis membres de l’ancienne majorité présidentielle, à savoir la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER).

Burkina24

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