« Soko festival » pour la valorisation du patrimoine artistique

« Soko festival », un événement culturel annoncé pour se tenir du 5 au 8 janvier 2017, a fait l’objet d’un point de presse ce mercredi 4 janvier 2017 à l’institut burkinabè à Ouagadougou.

« Valorisation du patrimoine artistique » c’est sous ce thème que se tiendra la 2^e édition du « Soko festival » du 05 au 08 janvier 2017 à Ouagadougou. « Soko »  signifie en dioula « ce qui vient de chez nous ». Deux groupes portent le projet:   « Solo Diarra Band », composé de musiciens norvégiens et burkinabè et  Ibrahim Keita et Nankama.

L’idée qui soutend ce festival est la communion, l’échange des cultures. Il  veut permettre aux artistes de valoriser leurs talents et contribuer à l’enrichissement de la diversité culturelle burkinabè à travers la promotion de la musique vivante africaine sous toutes ses formes.

Le promoteur du festival, Ibrahim Keita, soutient qu’« il est donc important que nous puissions créer une plateforme qui puisse permettre aux artistes burkinabè de valoriser leurs talents et de promouvoir le brassage culturel à travers l’art musical ».

Le festival offre des scènes à des artistes professionnels et artistes en herbe de tout genre musical. 30 groupes d’artistes musiciens dont 25 locaux et 5 en provenance des pays de l’UEMOA, 5 compagnies de danse solo accompagnées de leurs musiciens prendront part au festival.

Un programme de sensibilisation sur le VIH/SIDA et les stupéfiants, une rue marchande, la promotion de la musique 100% live, une exposition photos, des formations pour les artistes telles sont les différentes articulations de cette année.

En rappel, la première édition a été réalisée en Norvège en 2015 et au Burkina du 7 au 8 janvier 2016. Pour cette année, le festival se déporte à l’institut burkinabè, à l’Institut français, à l’espace culturel « Le petit Bazar » et à l’espace aéré en face du CENASA.

Jules César KABORE

Burkina 24