Lancement du FESPACO 2017 : La délégation burkinabè honorée

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La cérémonie de la première conférence internationale du FESPACO s’est tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire, le pays invité d’honneur de la 25e édition. Une cérémonie riche qui a fait honneur à la délégation venue du Burkina Faso.

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C’est dans une salle du palais de la culture de Treichville pleine de monde qui ne voulait pas se faire raconter l’évènement que s’est tenue la conférence. Une forte communauté burkinabè s’est fait remarquer par son accoutrement en tissu « Lwili pendé et dan fani ».

Avant tout propos, une minute de silence est demandée pour les artistes disparus, particulièrement Marie Louise Asseu, par le premier adjoint au maire de la ville de Treichville, la commune où s’est tenue la conférence,  Ahissi Jérôme.

Le cinéma, explique-t-il, a « la capacité de sensibiliser, (…) c’est un moyen pour découvrir une culture, pour rencontrer un pays, mais aussi un art qui permet de saisir l’universalité de certaines valeurs ou encore la similitude pour des passions communes ».

Les enjeux sont considérables. Ce qui justifie l’attention particulière qu’accorde, selon lui le gouvernement ivoirien,  au festival international.

Du côté des Burkinabè, ils s’appesantiront sur le choix de la Côte d’ivoire comme pays invité d’honneur. « Le choix de la Côte d’Ivoire n’est pas un fait du hasard », dit l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, Mahamadi Zongo. « Il existe entre ces pays une coopération qui a été renforcée », ajoute-t-il, citant la signature de 13 accords dont 2 portant sur le domaine de la culture. 2017 marque le début des échanges de l’accord culturel jusqu’en 2019. « Ce choix s’inscrit dans cette dynamique et augure des perspectives heureuses », a-t-il laissé entendre.

Tairou Barry, ministre burkinabè de la culture,  traduit ce choix par la volonté commune de mettre en lumière le dynamisme de l’industrie ivoirienne du cinéma et de l’audiovisuel et de favoriser ainsi un échange d’expérience. 

Avant de clore ses propos, le ministre a salué la forte contribution et la forte mobilisation pour  la conférence et sollicité de la part du gouvernement ivoirien l’invitation et la prise en charge de l’artiste Alpha Blondy. A ce dernier, il a dit ces mots : « Grand-frère Alpha Blondy, je voudrais vous remercier particulièrement pour votre grande disponibilité, votre attachement, votre amour pour le pays des Hommes intègres ». Une requête à laquelle son homologue a répondu favorablement.

La 25e édition est placée sur le sceau du renforcement du professionnalisme et Tahirou Barry  compte sur l’appui des partenaires pour que le FESPACO soit et demeure un espace  d’éclosion et de promotion de talents mais également, un forum de développement de l’industrie cinéma.

Quant au ministre ivoirien de la culture, Maurice Bandaman, il a rassuré ses hôtes quant à la capacité de la Côte d’Ivoire à relever le défi. Il annonce à cet effet la création d’un village « Akwaba » pour montrer la richesse et la diversité du patrimoine culturel du pays.

Côté cinéma ivoirien, il a dit toute sa fierté de voir de jeunes réalisateurs au FESPACO et qui, croit-il, « reviendront avec l’Etalon de Yennega. Oui la Côte d’Ivoire y rêve. Il y a 2 ans nous avons rêvé et nous rêvons encore et nous finirons par l’avoir. Je fais confiance à nos jeunes réalisateurs. En tous les cas,  nous irons pour faire honneur au cinéma africain. Lauréats ou non, nous sommes fiers du cinéma panafricain, nous sommes fiers du Burkina ».

Revelyn SOME

Burkina24

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