Lettre au Président du Faso

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Monsieur le Président du Faso,

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Lorsqu’un rat se promène en plein jour en plein air, soit il a perdu la notion du temps, soit le feu s’est invité dans son domicile. En tous les cas, ce n’est pas de gaieté de cœur !

C’est donc dans cet esprit que les lettres de cette présente missive vous sont adressées. D’abord, toutes nos condoléances pour la perte de votre proche compagnon, Salifou Diallo. Que Dieu apaise votre cœur.

Monsieur le Président du Faso,

Cela dit, nous irons droit au but. Les choses ne vont pas comme il se devrait au Burkina Faso. On ne va plus longtemps continuer à se leurrer et à se caresser la plante des pieds alors que la douleur irradie dans tout le corps.

Vous avez sans doute remarqué que les moutons n’ont pas été achetés comme de petits pains à l’occasion de la Tabaski 2017. La « galère » est dans les assiettes et on ne pourra pas continuer longtemps avec ce régime-là. Il faut donner des signes de changement, car pour le moment, il n’y en a pas beaucoup.

L’économie du pays doit être relancée et le PNDES doit faire ses preuves. Il n’y a pas assez d’argent pour le moment, d’accord. Mais le peu qu’il y a peut être utilisé à bon escient.

Monsieur le Président du Faso,

La situation sécuritaire est préoccupante. Très préoccupante. Les Burkinabè ont cessé de compter les morts provoqués par le terrorisme. Certes, nous convenons avec vous. Ce n’est pas un problème typiquement burkinabè. Mais est-ce pour autant que nous allons continuer à laisser massacrer ainsi nos compatriotes ?

Il faudra déjà faire ce que nous pouvons à notre petite échelle. Vous le savez certainement déjà : nos forces de défense et de sécurité manquent de moyens matériels à la hauteur de la menace. Il faut les équiper. Ce n’est plus un débat. C’est une nécessité. Car, qu’arriverait-il si ces derniers remparts que sont nos forces de défense et de sécurité cèdent ?

Ensuite, nos services de renseignement semblent toujours à l’état embryonnaire. Il faudra accélérer leur croissance, car la première matière première de l’humanité, c’est bien l’information.

Enfin, le Sahel burkinabè inquiète. Certes, il y a un programme d’urgence qui a été lancé. Mais il faudrait plus que ça. Les actes qu’y mènent les terroristes depuis 2016 donnent tous les symptômes de la création d’un autre « Nord Mali ». Cet abcès doit être crevé et vite.

Monsieur le Président du Faso,

On dit de vous que vous aimez arrondir les bords. Que vous n’aimez pas trancher dans le vif au risque de créer des frustrations. Mais aujourd’hui, votre compagnon Salifou Diallo n’est plus présent. Il reste Simon Compaoré, votre ministre d’Etat en charge de la sécurité. Il vous faudra à tous les deux de combler le vide laissé par « Gorba ». Vous n’avez donc plus le choix. Il vous faudra prendre des risques, être ferme quand il le faut et trancher dans le vif dans le sens de l’amélioration.

Car les Burkinabè et le Burkina ont aujourd’hui besoin d’un président présent, ferme, lucide, efficace et qui sait prendre des décisions courageuses pour le bien de son pays. Même si cela doit faire des frustrés dans les rangs de ses fidèles.

En vous souhaitant bon courage dans cette difficile mais noble tâche, recevez Monsieur le Président du Faso, nos respectueuses salutations.

La Rédaction

 

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Un commentaire

  1. Beaucoup de projets sont annoncés dans le cadre du PNDES mais on ne voit rien sur le terrain. Qu’est ce qui se passe monsieur le président ? Il faut donner des instructions fermes pour que les projets commencent ! Les entreprises et les jeunes ont besoin de travail. Il faut accélérer les choses.

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