Burkina : Que 2018 soigne le secteur éducatif

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Comme une mue, le monde entier se débarrasse de 2017 pour enfiler 2018. Lorsqu’on confectionne un nouveau vêtement, il est de bon ton de ne pas reproduire les tares de celui dont on se débarrasse. C’est ainsi que l’on cultive l’amélioration continue sur le chemin de l’évolution.

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2017 au Burkina a été marqué de nombreux deuils nationaux. Des citoyens ont été arrachés à leurs proches par la nouvelle peste mondiale : le terrorisme. Les forces armées nationales en ont fait les frais. Occasion d’adresser un vœu pieux pour le repos de toutes ces âmes.  Comme dit plus haut, 2018 ne doit ressembler à 2017 que sous l’angle des victoires contre ce phénomène. Ce qui ne sera possible que par l’éradication de la pauvreté, un meilleur équipement des forces armées et une matérialisation de l’entraide africaine.

Education en danger ?

2017 ne s’est également pas achevé sur une bonne note dans le monde de l’éducation. Sur toute l’étendue du territoire, les élèves du primaire, du post-primaire et du secondaire n’ont pas été évalués à la fin du premier trimestre. Une situation inédite et gorgée de conséquences qui s’annoncent désastreuses si elle n’est pas solutionnée dès cette rentrée. Car, les syndicats de l’éducation ont maintenu l’embargo sur les évaluations et annoncent une grève de 72 heures dès le 9 janvier.

Il est important que le dialogue soit davantage raffermi pour trouver une issue rapide à cette dangereuse tempête. Le cas échéant, les ravages sur le système éducatif burkinabè risquent d’être affligeants. Déjà, à l’étape actuelle de l’évolution de la gangrène, des questions lancinantes fusent : quand auront lieu les évaluations du premier trimestre ? Quand aura lieu le traitement des dossiers des différents examens ? Faudra-t-il, pour rattraper un éventuel retard, allonger le calendrier scolaire ? Dans ce cas, comment feront les zones du Burkina qui se coupent du reste du territoire lorsque les pluies se déclenchent ?

Il faut donc une prise de conscience générale car, même si à l’étape actuelle, la hauteur des conséquences n’est pas bien visible, les futurs Burkinabè, eux, la verront inéluctablement.

Que 2018 nous éloigne de la famine !

Que 2018 soigne donc ce secteur et tous les autres compartiments du Burkina, d’ailleurs (une fenêtre spéciale est ouverte sur l’état des greniers du Burkina après les mauvaises récoltes).

C’est l’année où le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré doit prouver que les Burkinabè ont eu raison de lui faire confiance. 2020 se joue maintenant.

En attendant, que la sagesse et la prudence habitent le cœur de toutes et de tous les Burkinabè afin d’entamer une bonne, studieuse et heureuse année 2018.

La Rédaction

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