Sécurité intérieure : « Kafyka » répond à l’appel du chef de l’Etat

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Spécialisée dans la fourniture de services informatiques, la société Kafyka créée par des jeunes Burkinabè vivant au Canada, apporte à la police nationale des solutions informatiques pour faciliter le contrôle d’identité en deux, trois clics. Une cérémonie de remise officielle de matériels a été organisée ce lundi 18 mars 2019.

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L’appel du chef de l’Etat à l’effort de sécurisation du territoire de la patrie a été entendu. L’écho a retenti au Canada.

« C’est suite à l’appel du président à l’union nationale pour lutter contre l’insécurité grandissante. Nous avons décidé d’apporter notre modeste contribution (ordinateurs portables, de tablettes, de modem, de clés USB) au maintien de la paix et de la sécurité », a contextualisé l’ingénieur informaticien et directeur général du groupe Kafyka, Clovis Kaboré.

Avec « le plus important » de l’offre qu’est la partie logicielle, il espère pouvoir aider à faciliter la tâche aux policiers burkinabè. La technologie apportée permettra de « scanner » de façon mobile les identités.

Clovis Kaboré a soutenu dans son discours que « ça permettra à la police d’enregistrer numériquement chaque entrée et sortie des individus, de connaitre en étant sur le terrain le nombre d’infractions commises dans le passé par un citoyen et afin de pouvoir le verbaliser en connaissance de cause ».
Cette donation est plutôt bien accueillie par la direction de la hiérarchie policière.

« Ce matériel va nous permettre d’économiser beaucoup en temps », a commenté le représentant du directeur général, le commissaire divisionnaire Emmanuel Kaboré. Adieu les cahiers de consignation à remplir à la main au quotidien par les sous-officiers de police.

« Maintenant avec ces outils, il suffit de prendre la pièce, on passe dans une machine, et toutes les informations contenues dans la pièce ressortent. En même temps, ça sera stocké dans une base de données qui pourra nous permettre à longueur de journée de savoir qui est rentré, qui est sorti», explique le commissaire Kaboré.

Les patrouilles aussi en seront équipées. Ainsi, au cours de leurs missions sur les routes, ils pourront s’en servir pour le contrôle d’identité et la conservation des données.

Fini également le calvaire que constitue l’obscurité. Et pas que ! Les patrouilles n’auront pas besoin d’avoir en permanence sur elles les photos ou portraits robots de personnes recherchées par les Officiers de police judiciaire (OPJ).

« Avec ça, je passe la pièce sur l’appareil et toutes les informations ressortent. Et si l’individu est recherché, on peut connecter ça avec un logiciel qui puisse reconnaitre la personne et on peut l’appréhender », s’enthousiasme le représentant du patron de la police nationale.

Des commandes seraient déjà « prépositionnées » pour équiper les services de police dans le besoin.
Par ailleurs Kafyka intervient dans les instituts privés et publics et est en collaboration avec le ministère de l’éducation.

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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