Burkina : Christalline ou la fierté d’être burkinabè

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« ZOUNOUON », qui signifie «la Chance», en Dagara, est le titre de l’album de Cristalline à l’état civil, Christine Somé. Une jeune artiste burkinabè résidant au Ghana. Elle choisit son pays natal pour faire la dédicace de son album de 10 titres le vendredi 29 mars 2019. Elle a été reçue à Burkina 24 ce jeudi 28 mars 2019.

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 Zounouon ou la chance en français est le tout premier album de Christalline. Un album dédié à sa fille. Elle parle de sa vie avec des titres comme Aime-moi, les enfants, Orphelins, You and me, cherche pour toi, Let’s dance, Papa Nanwin, ma vie my life et maman.

En optant pour une musique de fusion teintée de high-life, nigériane, camerounaise, ghanéenne et Dagara, Cristalline se démarque d’entrée de jeu, tout en reconnaissant que sa vie est faite de mixture et de brassage. L’auteure de «Aime-moi», une passionnée du reggae, notamment des chansons de Lucky Dube, dit être  surtout penchée sur le hip hop des années 2000, des groupes burkinabè comme Cleptogang, Yeleen, Faso Kombat qui l’ont davantage consolidée dans sa passion qu’est la musique.

Christalline

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Elle estime que la musique burkinabè ne peut s’illustrer sans intégrer le paramètre de fusion, tout en conservant sa souche et son identité folklorique. « Je pense qu’il y a quelques années,  la musique burkinabè avec Georges Ouédraogo, Jean Claude Bamogo, Amety Meria et bien d’autres avaient un style bien vendable que de nos jours où chaque artiste copie à sa manière et fait ce qu’il peut».

Chistalline, avant d’embrasser la musique, était Dj dans la radio Tamalé au Nord du Ghana en 2000. Elle dit qu’elle n’envisage pas pour le moment faire une chanson uniquement avec le style Dagara. « Si je veux faire de la musique pure dagara, je crois que je ne pourrais pas car je n’ai pas cette inspiration par rapport à ce que je fais, vu que j’ai travaillé au Ghana un pays anglophone où je pouvais faire une chanson typique en anglais. Mais j’ai cette fierté en moi, revenir au Burkina, me produire au Burkina et faire tout au Burkina ».

Fierté

L’artiste Cristalline, qui réside au Ghana depuis de nombreuses années, affirme que le Burkina a beaucoup à faire s’il veut avancer sur le plan musical. « Les Ghanéens ont cette fierté de consommer ghanéen», explique-t-elle.

«  Quand j’étais à la radio, je jouais de la musique burkinabè. Mais je ne vois pas au Ghana où est –ce que je peux passer entendre la musique burkinabè jouer. Souvent la musique nigériane, camerounaise, ivoirienne mais burkinabè ‘’not yet ‘’. J’ai tout le temps dit le problème au Burkina, on joue moins les musiques burkinabè.  Dans tous les coins où tu pars au Ghana dans les restaurants, les  endroits locaux, tu as tout le temps la musique ghanéenne qui joue. Ils sont plus fiers d’écouter leur musique, que d’écouter d’autres musiques d’ailleurs », confie-t-elle.

Pour elle, le Burkina a beaucoup de talents  qui gagneraient à être mieux connus.

Saly Ouattara

Burkina24

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