Journée internationale du Théâtre : Entre introspection et réflexion

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27 mars, journée mondiale du théâtre, même si elle ne connait pas de ferveur, a été aussi célébré au Burkina par les acteurs en leur manière. A l’espace culturel Gambidi, elle a été commémorée à travers une journée culturelle animée de théâtre, conte et musique.

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Instituée en 1961 par l’Institut International du Théâtre (ITI), la journée mondiale du théâtre est célébrée à travers les quatre coins du monde avec pour objectif de partager les réalités du théâtre avec le grand public.

C’est également une journée d’introspection, de réflexion, de recueillement, d’engagement dans le sens du développement des arts de la scène en général dans le monde.

Chaque année, un auteur est choisi pour donner un message. Pour cette journée, c’est le Cubain Carlos Celdran, écrivain et metteur en scène qui a partagé ses sentiments. Il le fait très librement et le texte est traduit et partagé dans le monde entier aux acteurs, soit à travers des émissions radiophoniques, des publications.

Le thème international porte sur « l’histoire du théâtre et son importance dans le monde ». Mais au niveau national, le travail est d’impliquer tous les hommes du théâtre et de faire en sorte que cette journée soit célébrée dans toutes les 13 régions au même moment. Dori, Fada et Tenkodogo sont les zones dans lesquelles la fête a déjà été célébrée.

« C’est déjà un métier qui n’est pas connu des gens et la journée peut permettre au public de s’approcher pour comprendre et d’apprécier le théâtre qui est aussi un canal qui contribue à lutter contre les maux qui minent le monde », explique Mamadou Tindano, metteur en scène et comédien.

Besoins

Ouédraogo Balguissa, auparavant étudiante en génie civil, a été piquée par le virus du théâtre et s’est inscrite à l’institut international du théâtre Jean-Pierre Guingané.

« Le théâtre pour moi, dit-elle, c’est construire une vie, c’est apprendre à parler en public, apprendre à se connaître, à véhiculer des messages. Etre au théâtre, c’est comme être dans un univers différent du monde. Tous les problèmes que j’ai, je les laisse derrière moi ».

Outre cela, il a aussi été question de besoins. Et le théâtre burkinabè a avant tout un besoin d’accompagnement, de formation pour des créations de qualité.

« Nous pouvons être contents du dynamisme du théâtre burkinabè à l’heure actuelle mais nous voulons faire comprendre à nos autorités que ce travail est d’utilité publique et que ce que les gens de théâtre demandent, n’est pas l’aumône mais un accompagnement rationnel », a déploré Amadou Mandé, vice-président du Conseil Afrique au sein du conseil exécutif de l’ITI.

La soirée a été animée par la compagnie « Diamou Théâtre » avec la pièce « Filles de la honte » qui pose la problématique des filles-mères et aide-ménagères mais aussi de la musique avec le groupe « Kilé » et en conte avec Sibélie de Suza du Bénin.

Revelyn SOME

Burkina24

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