Ecoles franco-arabes au Burkina : Place à la réforme

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Susciter l’adhésion des promoteurs d’écoles franco-arabes, des leaders religieux et coutumiers, des parents d’élèves, des enseignants, des responsables des collectivités territoriales et des structures déconcentrées de l’éducation nationale dans le cadre de la réforme de l’enseignement franco-arabe, c’est la mission que s’est assignée le Pr. Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues locales. 

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Deux mille cinq cents (2 500) Ecoles franco-arabe (EFA) sont répertoriées par le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, pour 300 000 apprenants. Ces chiffres témoignent, de l’avis du ministre de la fonction publique, Pr Séni Ouédraogo, de l’existence d’une « masse critique indispensable de compétences » à laquelle, il sied d’accorder une attention particulière au travers de la réforme de l’enseignement franco-arabe. Cela afin, dit-il, d’« éviter que les apprenants qui y sortent ne deviennent un piège pour le pays ».

Face à l’avancée de l’extrémisme, « nous avons encore du temps » pour agir, affirmait Tulinabo Mushingi, ancien ambassadeur. C’était lors du lancement du programme « seconde chance » implémenté (dans la Boucle du Mouhoun et au Nord) par l’association IQRA (« lire » en arabe) en mars 2016. Le but visé, indiquait Hawa Guira/Bissiri, présidente de l’association IQRA, est de faire de ces enfants des « agents de développement pour le Burkina Faso ».

Trois mille six cents (3 600). C’est le nombre d’acteurs concernés par la réforme que le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation souhaite atteindre tout au long de la quatrième campagne avec pour thème sensibiliser des acteurs de l’enseignement franco-arabe pour l’adhésion à la réforme des EFA.  « Plus qu’un programme, c’est vers une intégration effective des écoles franco-arabes dans le système éducatif que s’achemine le Burkina Faso », a déclaré le Pr Stanislas Ouaro.

Produit de l’école franco-arabe, rapporte l’AIB,  El Hadj Ahmad Sanogo, coordonnateur des EFA, qui a été formé en Arabie-Saoudite, fera part des « difficultés » rencontrées par les diplômés issus de ces écoles sur le marché de l’emploi qui se sentent assez souvent « marginalisés et dévalorisés ». C’est « dans le souci d’intégrer cet important dispositif (enseignement franco-arabe) dans le système éducatif national dont il était en marge », soulignera le Pr. Ouaro, que Projet d’appui à l’Enseignement primaire bilingue franco-arabe (PREFA) a été mis en place.

Avec ce projet, le sentiment de marginalisation disparaît au sein de cette catégorie de diplômés.  Les données disponibles comprennent la construction de deux salles de classes à l’Ecole Nationale des Enseignants du Primaire (ENEP) de Loumbila qui a ouvert une section arabophone et formé 124 enseignants bilingues franco-arabes. 1 800 enseignants et 503 directeurs d’écoles franco-arabes ont, eux, reçu des formations en techniques pédagogiques et en gestion scolaire.

Au titre des prévisions, il est attendu « grâce à la subvention de l’Union Européenne » la construction de neuf (09) Collèges d’enseignement général dans des localités de la zone d’intervention du PREFA. Il est aussi attendu l’érection de deux (02) centres de formation professionnelle à Nouna dans la Kossi et à Djibo dans le Soum. « La présente campagne constitue un coup de pouce inestimable à la mise en œuvre du Programme de Développement stratégique de l’Éducation de Base qui vise une offre éducative de qualité inclusive et équitable, susceptible de favoriser l’atteinte des objectifs de Développement durable », évalue le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Oui Koueta

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