Dialogue politique : «L’opposition n’est pas prête à aller causer de tout et de rien »

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Le dialogue politique annoncé par le gouvernement burkinabè doit se dérouler les 27 et 28 avril 2019 selon le Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Mais, regrette l’opposition, jusqu’à la date du jeudi 25 avril 2019, aucune feuille de route n’a été transmise au CFOP par rapport au contenu de cette rencontre. « Alors que nous sommes à trois jours de la date annoncée, nous ne savons pas encore où il va tenir, quels sont les points qui y seront débattus, ni comment vont se dérouler les travaux ». C’est ce qu’a fait savoir Zéphirin Diabré.

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A quelques jours du début du dialogue politique, le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré a énoncé deux conditions pour la participation de l’opposition qu’il dirige depuis les élections de 2015. Il s’agit du « statut et du cadre réglementaire. Une rencontre aussi importante, en pleine crise, explique Zéphirin Diabré, doit être encadrée par un texte ». La seconde condition est relative, poursuit le Chef de file de l’opposition politique, aux modalités de mise en œuvre et de suivi des décisions qui seront issues du dialogue politique.

« L’opposition n’est pas prête à aller causer de tout et de rien, puis se lever, sans qu’il n’y ait des solutions concrètes aux problèmes des Burkinabè. On l’a vu avec les syndicats, ce régime ne respecte même pas ses engagements écrits. Qu’en sera-t-il des engagements non écrits ? », interroge Zéphirin Diabré. A en croire Zéphirin Diabré, sans ces deux conditions, le dialogue « ne sera qu’un outil de marketing politique, une mise en scène orchestrée par le Chef de l’Etat ».

Même si, ajoute le CFOP, l’opposition est prête à participer au dialogue politique, « elle ne se prêtera pas à une action de marketing politique. L’opposition n’est pas dupe », prévient M. Diabré. Partant, bien que toutes les conditions ne soient pas réunies, l’Opposition a listé six (06) thèmes qu’elle compte soumettre pour le dialogue politique.

Il s’agit de la situation sécuritaire, de la réconciliation nationale, de l’unité nationale et la cohésion nationale, du Code électoral et des élections de 2020, de la gouvernance, et enfin, des questions sociales. Avec ces points susmentionnés, l’Opposition conduite par Zéphirin Diabré espère un dialogue « sincère » qui « aborde les problèmes de fond » et qui aboutira à « des décisions et recommandations fortes ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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