Rentrée scolaire, quelle école pour quel avenir?

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La rentrée scolaire s’annonce et les préparatifs vont bon train. Elèves, parents d’élèves, enseignants, personnel administratif, tous s’activent. Chacun à sa manière. Le choix de l’établissement ou de la filière de formation constitue un casse-tête, notamment pour les premiers cités. Cette situation est rendue encore plus difficile par le foisonnement des écoles secondaires et autres instituts.

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Ph. lemiere.ovh.org
Ph. lemiere.ovh.org

La prolifération des établissements d’enseignement au Burkina est un fait qui ne passe pas inaperçu. Ceci est un atout dans la diversification et l’augmentation de l’offre éducative. Le hic cependant est que toutes ces structures ne sont pas toujours sérieuses dans leur fonctionnement. Si ce ne sont pas les enseignants qui sont payés en retard ou pas du tout, ce sont les infrastructures qui ne répondent pas aux normes.

Publicité mensongère ou arnaque?

A grand renfort de publicité sur les médias, des structures de formation et d’éducation font la promotion de leurs filières et de la qualité de leurs prestations. Mais notre conviction est que c’est la qualité de l’offre éducative qui fait la promotion d’un établissement. Pas besoin de crier à hue et à dia. Les promesses que font miroiter ces publicités parfois mensongères, attirent de malheureux élèves qui se retrouvent face à la triste réalité.

L’enseignant est le moteur du système éducatif

Un enseignant motivé donnera le meilleur de lui-même pour bien former ses élèves. Par contre un enseignant démotivé se contentera de faire le strict minimum. Ainsi, il n’est pas rare de voir des enseignants déserter les salles de classe des jours entiers, livrant les élèves à eux même. La qualité de la formation s’en ressent. La baisse générale du niveau des élèves constatée au Burkina est déplorable et il convient de prendre des mesures correctrices. La revalorisation du statut de l’enseignant est une piste de solution. Mais la rigueur doit être aussi de mise quand des enseignants ne font pas leur travail ou feignent de le faire, alors que les conditions sont réunies pour le faire.

L’éducation, moteur de développement

L’éducation et la santé constituent des secteurs clés de développement dans lesquels toute nation qui aspire à un mieux être de ses populations devrait axer ses priorités. Si les nations d’Asie du sud-est, aujourd’hui appelés dragons d’Asie, se sont hissées à ce niveau de développement c’est parce qu’elles ont accordé une place centrale à l’éducation et à la formation professionnelle de leur jeunesse. Au Burkina les efforts déployés par les autorités méritent d’être salués même si l’on est toujours à 30% de taux d’alphabétisation.

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