Côte d’ivoire : les criminels de guerre seront bientôt poursuivis par la CPI

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Louis Moreno Ocampo, Procureur de la CPI

Un communiqué a indiqué que la chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale a fait droit à la requête du Procureur aux fins de l’ouverture d’une enquête sur les crimes présumés relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis en Côte d`Ivoire depuis le 28 novembre 2010.

La décision prise ce lundi fait également suite à la demande formulée le 3 mai dernier par le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, à la CPI d’enquêter sur les « crimes les plus graves » commis lors des violences. On se souvient encore que le pays a traversé une grave crise post-électorale qui a engendré d’énormes pertes en vies humaines (plus de 3000 morts selon les Nations unies).

C’est donc avec enthousiasme que cette nouvelle a été accueillie du côté de la Lagune Ebrié, où des enquêteurs vont se rendre imminemment, afin de permettre que la lumière soit faite sur les éventuels crimes commis après l’élection du 28 novembre 2010.

Le procureur M. Moreno Ocampo a rassuré que cette enquête sera menée de façon impartiale et indépendante. « Notre enquête devrait s’inscrire dans le cadre d’efforts nationaux et internationaux visant à empêcher que des crimes ne soient commis à l’avenir en Côte d’Ivoire« , a-t-il ajouté.

De part et d’autres, des gents devraient être épinglées car selon certaines sources, les deux camps ont chacun de son côté semé des exactions durant cette période d’affrontements, de vengeance, de règlement de compté, bref, de guerre avérée. A Abidjan, les forces pro Gbagbo ont commis des atrocités, les pro Ouattara sont ,elles, soupçonnées d’avoir sévi dans l’ouest du pays.

En fin juin dernier, une délégation de la CPI s’était rendue en Côte d`Ivoire pour préparer l’enquête, et faire le point sur les enquêtes nationales menées par la justice ivoirienne sur les crimes économiques, les crimes de sang et les crimes contre la sécurité de l`Etat.

L’enquête ainsi autorisée, lorsqu’elle aura permis de recueillir les preuves nécessaires et suffisantes, va amener le procureur de la Cour pénale internationale à demander des mandats d’arrêt aux juges de la chambre préliminaire III de la CPI. Mais pour le moment, aucune date n’est encore donnée par le bureau de Louis Moreno-Ocampo.

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