Ouagadougou: Encore une affaire de disparition de sexe !

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Dans cette matinée du mercredi , en face de la Mosquée de Zogona, sur l’avenue Bambanguida, un spectacle hors du commun s’est produit. Les passants pouvaient voir, étalé à même le goudron, un vieux fébrile, tremblotant. Renseignement pris, il s’agit d’un mendiant, accusé d’avoir fait disparaitre mystérieusement le sexe d’un jeune homme du quartier. Epoustouflé par l’accusation, ce dernier a piqué une crise d’épilepsie qui a duré un bon moment.

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Une foule de curieux sur les lieux de la scène. Photo: Burkina24
Une foule de curieux sur les lieux de la scène. Photo: Burkina24

Qu’en est-il exactement ?

C’est en présence de la police anti-émeute que les deux parties se sont expliquées. La partie accusatrice avec à sa tête la victime présumée a été conduite à la clinique médicale attenante pour bien élucider la question, vérifier si oui ou non son sexe a bel et bien disparu. L’accusé toujours dans sa transe est soutenu par une foule nerveuse qui considère que la présumée victime a simplement inventé ses allégations. Pour ce beau monde, il est impossible que le vieil homme soit capable d’un tel geste. Dans ce tintamarre, un monsieur excité s’insurgeait : « Ce vieux est né dans le quartier, il a grandi ici. Tout le monde sait qu’il ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Comment peut-il être capable d’un tel geste ? ». Situation tendue. Ils attendaient que la victime sorte de la clinique pour montrer à tous « le vide de son bas-ventre » et en découdre avec lui.

Dans la clinique?

Par soucis de vérification, nous sommes allés dans la clinique en question. Le jeune homme « sans sexe » escorté par la police venait d’être ausculté par un médecin. Après quelques titubations, la police a décidé de quitter les lieux tout en exhortant la victime à rester dans la clinique le temps que la foule et les badauds  s’éparpillent. Nous avons par contre réussi à nous entretenir avec la victime.

Selon le monsieur tout est arrivé devant la mosquée. De passage, le vieux l’a alerté pour un renseignement. Il ne comprenait pas ce qu’il disait puisque le vieillard s’exprimait en langue mooré. Notre interlocuteur dit avoir appelé une jeune fille qui passait par là pour servir d’interprète. A la fin, il ne réussit pas à lui rendre service, mais malgré tout, le vieux lui a serré la main tout en marmonnant des bénédictions. En ce même moment il sentit des picotements au niveau du « zizi » (excusez l’appelation). Pris de panique, il alla le plus vite qu’il put à son domicile où il constatât un rétrécissement progressif de son gland. Il était devenu si petit qu’il ne pouvait le reconnaitre. Aidé par l’œil de son grand frère, il s’est convaincu à aller retrouver le vieux lui reclamer son « truc » et séance tenante ! Après la requête, le vieux, paniqué, tomba en transe.

Le médecin dans tout ça ?   

Selon la victime, le médecin lui a fait comprendre que son gland était dans un état normal. Mais a tout de même noté qu’il y a eu rétrécissement mais simplement dû à la panique. Pour qu’il se remette de ses émotions, il lui a administré quelques cachets. Malgré tout, au moment où nous quittions les lieux, notre « cher ami » n’était pas convaincu. Pour lui, son sexe n’est toujours pas dans son état normal. Qu’en déduire de cette histoire ? Disons tout simplement que « la panique tue ». Et vous, sentez-vous des picotements au moment de la lecture de ce papier ? Soulagez-vous. Il n’en est rien !


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2 commentaires

  1. Hee moi je crois que le medecin n’est pas le mieux place pour ce genre de diagnostic, seule sa petite amie du jeune pourra confirmer si son sexe a bel et bien retrecis.

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