Traité Burkina-Côte d’Ivoire : La volonté politique comme garantie de mise en œuvre.

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Les trois ministres au cours du points de presse traditionnel du gouvernement. © Burkina24

L’actualité politique  fait plein feu sur le sommet de haut niveau entre les chefs d’Etats burkinabè et ivoirien, que se prépare à accueillir la capitale burkinabè ce 18 novembre. On pouvait encore le remarquer au point de presse du gouvernement de ce jeudi, veille du sommet, qui a mis ce sujet au cœur des échanges avec la presse.

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Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibril Bassolet, le ministre délégué chargé de la coopération régionale, Vincent Zakané, ainsi que le ministre de la communication, Porte parole du Gouvernement, Alain Edouard TRAORE, invités à ce point de presse, se sont entretenus avec les journalistes à propos du sommet de haut niveau entre les Chefs d’Etats burkinabè et ivoirien. Depuis mardi en effet, des réunions préparatoires se sont tenues comme pour dérouler le tapis à ce sommet. Il s’agissait notamment pour les experts ivoiriens et burkinabè de se pencher sur la mise en œuvre du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays, signé en 2008.

La délégation gouvernementale face à la presse a évoqué l’objet principal de ce sommet qui est de faire une évaluation des décisions prises depuis le précédent sommet de Yamoussoukro en 2009 afin de poursuivre la mise en œuvre du Traité. En effet, à plusieurs niveaux, comme sur le plan économique, le Burkina Faso attend beaucoup de la mise en œuvre de ce traité qui, en raison de la crise, a pris un coup. Mais le Ministre des affaires étrangères veut croire que ce sommet relancera le traité : «  Nous avons bon espoir que le traité portera ses fruits ».

Des questions liées à  la libre circulation des biens et des personnes ainsi qu’à la liberté d’établissement ont été également abordées lors de ce point de presse. Selon les explications du Ministre délégué chargé de la coopération régionale, Vincent Zakané, il s’agit là d’un ensemble de libertés qui s’inscrivent a priori dans un cadre sous-régional mais qui se retrouvent en bonne place dans ce traité bilatéral, toute chose qui traduisent ainsi la volonté et l’engagement des deux pays d’en faire une réalité.

C’est donc un sommet qui concentre assez d’espoirs et fait l’objet de nombreuses attentes, en ce sens qu’il abordera essentiellement la mise en œuvre du TAC. Et pour le ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale, la  garantie de cette mise en œuvre se lit dans la volonté affichée des deux parties.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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