Points consensuels des assises nationales : « Nous sommes engagés à les mettre en œuvre », dixit Blaise Compaoré

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Blaise Compaoré, Président du Faso. Photo : Lindependantguinée.com
Blaise Compaoré, Président du Faso. Photo : Lindependantguinée.com

Comme le président du Faso a demandé à ce qu’on ne lui pose plus de question sur l’article 37 de la Constitution, bien que cet exercice soit difficile dans le contexte actuel du Burkina, il faut bien trouver d’autres sujets intéressants. A la prestation de serment de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel, un confrère lui a demandé si les propositions consensuelles faites lors des assises nationales sur le Conseil constitutionnel seront appliquées. Et il a donné une réponse sur l’ensemble des propositions consensuelles.

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Interrogé lors de la cérémonie de prestation de serment de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel ce vendredi 23 décembre, sur le sort qui sera réservé aux propositions qui ont été faites pour l’amélioration du Conseil constitutionnel, le  président du Faso  Blaise Compaoré a, semble-t-il, donné une réponse à  ceux qui se demandaient ce qu’allaient devenir les propositions consensuelles des assises nationales.

« Nous allons apprécier les documents », a-t-il dit, avant d’indiquer qu’un organe sera mis en place pour suivre et évaluer les mesures proposées. Les craintes formulées au sortir des assises nationales étaient de savoir si le président du Faso n’allait pas reléguer dans les tiroirs les propositions faites par les participants, comme la plupart des rapports du même genre déjà élaborés.

Blaise Compaoré semble y apporter un démenti, du moins pour l’instant, puisqu’il affirme ceci : « Nous sommes engagés  à les mettre en œuvre ». Et il se justifie : « Je pense que si cette grande assemblée a su trouver des éléments de possibles perfections de notre Constitution, pour notre vie politique, je pense qu’il faut qu’on aille dans ce sens. »

Le président du Faso a donc apparemment fait une promesse et il semble convaincu que ces assises n’ont pas été vaines, car il estime que « cela va permettre d’améliorer la vie politique de notre pays et le fonctionnement des institutions dans notre république ».

En attendant de savoir quel sort est réservé à l’article 37 de la Constitution burkinabè, sur lequel sont braqués tous les projecteurs, on sait, du moins selon la parole du président du Faso, que les propositions consensuelles seront mises en œuvre et que le budget débloqué pour tenir ces assises aura servi à quelque chose. C’est déjà cela. Mais en politique, mieux vaut ne pas faire de conclusions hâtives. Le pronostic le plus sûr et le plus fiable devient alors, wait and see.

 

 

 

 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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