Ministère de l’Economie et Finances, 2012, une année de défis

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Les participants au CASEM. Photo: Burkina24
Les participants au CASEM. Photo: Burkina24

Le ministère de l’Economie et des Finances a tenu sa deuxième session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) les 22 et 23 décembre 2011 sous le thème «Consolidation de la cohésion sociale et rationalisation de l’action ministérielle en 2012, pour un plus grand impact de la Politique sectorielle de l’Economie et des Finances dans la mise en œuvre de la SCADD».

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Ce 2e CASEM de l’Economie et des Finances s’est tenu dans un contexte international difficile, empreint d’incertitudes, marqué par la crise de l’Euro et de la dette, cumulé au ‘’printemps arabe’’ dont les conséquences se ressentent partout. Dans un tel contexte, la mobilisation des ressources extérieures reste préoccupante.

C’est également après une période très agitée dans le pays (crise sociopolitique), qui a ébranlé tous les secteurs de la vie que les acteurs ministériels de l’Economie et des Finances se sont retrouvés pour faire le bilan de l’action du département et envisager les actions à mettre en œuvre en 2012.

Même si malgré la situation nationale qu’a connue le Burkina au premier semestre de l’année, le bilan en termes d’économie, de finances et planification stratégique est positif selon les autorités, les défis, eux,  restent innombrables.

Une meilleure planification au titre de l’année 2012 s’avère indispensable au regard des nombreux défis auxquels est confronté le ministère en tant qu’entité sectorielle mais surtout en tant que département transversal aux autres ministères.

En vue d’aboutir aux objectifs qui lui sont assignés, le ministère de l’Economie et des Finances doit améliorer le cadre interne de travail. Selon le ministre Lucien Marie Noël Bembamba, il est indispensable de renforcer les capacités opérationnelles des différentes directions, le dialogue  entre les structures, la cohésion sociale, et cultiver l’esprit d’entraide et la solidarité, gages d’une gouvernance réussie.

Les chantiers les plus sensibles sont la lutte contre la corruption qui gangrène le ministère (premier en matière de corruption selon le Réseau national de lutte anti corruption-REN-LAC). Il est également pointé du doigt en matière de procédure, surtout le contrôle financier jugé très draconien avec une réglementation antique.

La promotion de la bonne gouvernance et une liaison du budget aux priorités sont également des champs qu’il faut labourer en 2012.  Même si la tendance est bonne sur le plan de la mobilisation des recettes, il demeure juste qu’un progrès peut et doit être fait en 2012.

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