Guinée-Bissau – L’UA demande à Compaoré de « s’investir » pour des « solutions durables »

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L’Union africaine (UA) a demandé jeudi au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans plusieurs conflits par le passé en Afrique de l’Ouest, de « s’investir » pour une « solution durable » en Guinée-Bissau, où les autorités affirment avoir déjoué un coup d’Etat lundi.

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Blaise Compaoré, président burkinabè
« J’ai rendu compte au président (Compaoré) avec beaucoup de détails de la situation en Guinée-Bissau. J’ai sollicité ses conseils, j’ai aussi prié le président de s’investir dans la recherche rapide de solutions durables à la crise qui prévaut en Guinée-Bissau », a déclaré à la presse le président de la Commission de l’UA, Jean Ping.

Après un long entretien avec M. Compaoré au palais présidentiel de Ouagadougou, M. Ping a réaffirmé que « la situation est revenue à la normale totalement » à Bissau.

« J’ai été hier (mercredi) en Guinée-Bissau où j’ai rencontré tous les acteurs, y compris l’armée. Ceux qui étaient à l’origine de la tentative de coup d’Etat ont été tous arrêtés et l’armée a très bien indiqué qu’elle était sous l’autorité des instances politiques », a-t-il affirmé.

« Les causes profondes, multiformes qui sont à l’origine de la crise qui perdure ne sont pas totalement résolues, éradiquées, d’où l’importance de l’action du chef de l’Etat (burkinabè) dans la recherche de solutions pérennes, durables à la crise en Guinée-Bissau », a toutefois souligné M. Ping.

« Le président (Compaoré) connaît parfaitement la situation (…) et on est tous déterminés à s’attaquer à ces causes profondes », a-t-il assuré.

Blaise Compaoré a été médiateur dans plusieurs crises dans la région, notamment en Guinée et en Côte d’Ivoire.

Le président de la Commission de l’UA a aussi indiqué avoir abordé « l’après-conflit libyen » avec le chef de l’Etat burkinabè.

M. Ping a évoqué « la nécessité à l’intérieur de la Libye de stabiliser les institutions qui sont en place, mais surtout de sécuriser les voisins de la Libye, en particulier ceux qui sont au sud du Sahara qui sont confrontés à des situations difficiles, qu’il s’agisse d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique, ndlr), des salafistes, des trafiquants de drogue et en tous genres, qui sont tous armés ».

« Le Burkina Faso est voisin de ces Etats qui sont sur la ligne de front, donc le Burkina Faso est concerné », a ajouté le responsable de l’UA.

© Agence France-Presse

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