Triennale 2012 de l’Éducation : quand l’Afrique veut s’inspirer de la Corée du Sud

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Le premier Ministre LAT à l'ouverture de la journée Corée-Afrique, aux côtés du vice ministre coréen de l'Education et du Ministre burkinabè Koumba Boly. B24

A 24h de l’ouverture de la Triennale, c’est une autre journée en marge qui bat son plein dans la salle de conférence de Ouaga 2000 : la journée Coré-Afrique. Journée dédiée à la coopération entre les deux, initiée pour servir de plate-forme de partage de l’expérience édifiante d’un pays à l’histoire « étonnante » et édifiante.

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L’objectif de cette seconde initiative de l’ADEA, après celle de la journée de la diaspora, est de faire découvrir les ingrédients du succès de la Corée du Sud en matière développement sur la base de l’éducation. L’histoire de la modernisation et de la croissance de ce pays, comme l’a souligné Ki-seok Kim du Groupe des Éducateurs sans frontière, est tout a fait étonnante. « Nous sommes devenu quelque chose à partir de rien », a t-il expliqué. En effet, les différents intervenants à l’ouverture de cette journée, parmi lesquels le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao, n’ont pas manqué de rappeler la situation économique, comparable à celle de pays africains comme le Ghana à l’époque, dans laquelle la Corée du Sud se trouvait il y a environ 50 ans.

Aujourd’hui l’une des dix grandes puissances économiques mondiales, elle doit ce bond énorme à une claire vision établie de son développement, dans laquelle l’éducation, la science et l’innovation technologique ont joué le premier rôle, soutenu par la communauté internationale. A plus d’un titre, la Corée se présente alors comme un modèle à découvrir au cours de cette journée organisée en marge de la Triennale de l’éducation. Les communications et l’exposition ont pour objectif de faire découvrir et permettre aux acteurs de l’éducation du continent africain de s’inspirer de ce modèle qui fini par convaincre ceux qui doutent encore que «l’éducation a un pouvoir illimité », selon les mots de Ki-seok Kim.

Fort heureusement, des pays africains comme le Rwanda sont déjà sur la même expérience que la Corée. Et pour que tout le continent parte de l’éducation pour réalisé le développement durable, le Ministre kényan de l’éducation et président du bureau des ministres de l’ADEA, Sam Ongeri interpelle : Comment la Corée du Sud a gravi si vite les longues marches de la croissance est une histoire que les Africains ne devraient pas seulement entendre. Il devraient surtout l’apprendre et la copier. A cet effet, le premier ministre Luc Adolphe Tiao a invité les participants à « orienter les échanges dans le sens de la quête du modèle fondateur et de référence pour [les] systèmes éducatifs et de formation [africains] en pleine mutation… »

En attendant, le site réservé à l’exposition offre à voir les fruits de l’innovation en matière d’éducation, comme le premier Netbook solaire de Samsung, conçu pour l’Afrique. De quoi inspirer et rappeler pour l’Afrique la nécessité d’investir dans l’innovation.

 

 

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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