Crise syrienne, la pression diplomatique comme alternative contre Damas

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Bachar Al-Assad. Photo: blog.albaladmayotte.com

Après la mise en action du double véto sino-russe du samedi 4 février 2012 contre la condamnation de la répression de la contestation en Syrie, les Occidentaux relèvent le niveau de la pression diplomatique sur le régime de Bachar al-Assad.

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Les sanctions économiques émises par les pays du Golfe et les autres sanctions des pays occidentaux n’ont pas empêché le président Syrien de poursuivre la répression des populations opposées à son régime, et pire il l’a accentuée, confiant  du soutien indéfectible et inconditionnel de Moscou.

Au lendemain  du vote qui s’est heurté pour la deuxième fois au véto de la Russie et de la Chine, les Etats-Unis ont fermé le 6 février leur ambassade en Syrie en guise de réponse à la poursuite de la répression de l’opposition.

Les Etats-Unis évoquent des raisons de sécurité du personnel diplomatique qui n’étaient plus assuré dans un  tel contexte, mais au-delà,  il s’agit d’accroître la pression sur Bachar al-Assad, le vote à l’ONU ayant échoué.

A la recherche effrénée d’une issue rapide de la crise syrienne, plusieurs pays ont emboîté le pas aux Américains. Les pays de la Ligue arabe dont le projet de résolution a échoué au Conseil de sécurité de Nations unies, ont ainsi annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Damas.

Expulsion de diplomates syriens en Allemagne

Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar, Koweït) ont tout de suite prévu l’expulsion des diplomates syriens, et le rappel des leurs en Syrie, dénonçant un «massacre collectif».

Le ballet de rappel d’ambassadeurs s’est  aussitôt mis en branle. Londres, Paris, Bruxelles, Rome ont, immédiatement après la fermeture de l’ambassade américaine, annoncé le rappel de leurs ambassadeurs pour consultation.

 

L’Allemagne a expulsé le 9 février dernier quatre diplomates de l’ambassadeur de la Syrie soupçonnés d’espionnage d’opposants syriens ; deux autres fonctionnaires l’avaient été quelques jours plus tôt pour des raisons similaires.

 

La Tunisie, le premier pays d’où est partie la révolution qui a embrasé le monde arabe, souhaite la rupture totale de toute relation avec la Syrie d’Al-Assad.

 

Cette nouvelle forme de pression sur le régime Syrie semble cependant donner plus d’ardeur à Al-Assad qui accentue chaque jour la violence surtout à Homs, foyer de la contestation, régulièrement pilonné sous le regard impuissant d’une communauté internationale assourdie par un droit de véto.

Contourner le parapluie sino-russe


L’objectif de la pression diplomatique sur la Syrie est de l’isoler davantage après l’échec de l’ONU, et ce dans la recherche concrète des voies pour contourner le parapluie russo-chinois qui couve inlassablement l’action répressive du régime al-Assad.

 

Parviendront-ils, ces défenseurs des droits du peuple syrien, à leur fin, la chute du régime qui est également l’aspiration d’un peuple meurtri et désarmé, opprimé. Rien n’est moins sur, Al-Assad bénéficiant toujours des contrats de livraison d’armes par l’allié russe pour anéantir l’insurrection.

En attendant que les Occidentaux parviennent à aider l’opposition syrienne à se structurer et s’organiser, Bachar gagne du terrain en infligeant un traitement sans précédent aux contestataires, opposants et suspects.

Dernier espoir de l’ «alliance des volontaires», que les sanctions économiques comme diplomatiques produisent les effets escomptés et contraignent Al-Assad à se plier. La répression en Syrie a fait quelque 6 000 tués en 11 mois.

 

 

 

 

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