Second tour de l’élection égyptienne:En attendant une seconde victoire des islamistes

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Après avoir voté mercredi et jeudi, les Egyptiens se préparent pour le second tour d’une élection jugée déterminante pour l’avenir politique de la révolution égyptienne. Une élection qui verra s’affronter le candidat des Frères musulmans et un cacique de l’ancien régime déchu, l’ancien Premier ministre de Moubarak.

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L’élection qui se déroule quinze mois après la chute du régime contesté d’Hosni Moubarak finalement emporté par la pression de la rue, a connu la participation d’une dizaine de candidats  pour le premier tour à l’issue de soubresauts, de contestations, de refus de certaines candidatures, d’annulation et d’acceptation d’autres.

Dans un imbroglio politico-révolutionnaire,  des candidats contestés du fait de l’évolution de la situation ont finalement été admis, d’autres qui devraient pouvoir se présenter ne l’ont pas été. La contestation de la contestation a aussi gagné du terrain au fur et à mesure que le temps passait.

Mohammed Morsi, le candidat du Parti de la justice et de la liberté (PLJ) des Frères musulmans, est arrivé en tête suivi de l’ancien Premier ministre de Moubarak. Aussi, après trente ans de gouvernance verrouillée par la politique de Moubarak, les électeurs en sont méfiants.

Ayant remporté les législatives, ceux-ci avaient déclaré ne pas vouloir briguer la présidentielle mais ont changé de cap, pour barrer la voie aux ténors de l’ancien régime, au nom de la révolution chèrement conquise. Ils n’ont donc pas eu tort au regard des résultats du premier tour.

Le second, Ahmad Chafiq, ex-Premier ministre du président déchu Hosni Moubarak, emporté lui aussi par la révolution qui a fait chuter Hosni Moubarak, s’est voulu rassurant. Au cours d’une conférence de presse ce samedi 26 mai 2012 au Caire, il a promis qu’il n’y aurait pas de retour à l’ancien régime. Cela suffira-t-il à convaincre les électeurs, mêmes indécis ?

Dans  tous les cas, du fait de son passé, le Général Chafiq risque de se heurter aux reliques de la révolution, hostiles à toute personne ayant pactisé avec la politique du régime déchu. Du reste la révolution n’étant tout à fait achevée, couve et surgira à la moindre erreur, aussi meurtrière qu’à ses débuts. Et, puisque la Place Tahrir, symbole de la contestation et foyer des révolutionnaires, n’a jamais été abandonnée. De l’issue de ce second tour dépendra véritablement l’avenir politique de l’Egypte révolutionnaire. La fin de la révolution de janvier 2011 se décide au soir de l’élection. Une fin qui marquera le succès d’une politique contestée ou celui de l’aspiration d’un peuple meurtri par trente années de pression et d’exclusion politique.

La course au fauteuil se joue désormais dans les alliances que les deux adversaires parviendront à se faire non seulement mais aussi et surtout de la conviction politique personnel des électeurs le jour du scrutin.

De leur côté les Frères musulmans font le rappel des troupes et forces politiques proches de la révolution inachevée, de l’autre on essaie de convaincre l’esprit des indécis et des partisans acquis, de s’attacher les amours du candidat arrivé  en troisième position, Hamdeen Sabahi, le nassérien socialiste.

Le duel entre l’islamiste Mohammed Morsi et le Général et dernier Premier ministre de Moubarak, Ahmad Chafiq n’est cependant pas gagné d’avance. Une deuxième victoire des islamistes après celle aux législatives pourrait être vue comme une monopolisation, une accaparation du pouvoir par ceux-ci, d’ailleurs considérés plutôt comme réformistes que révolutionnaires par certains ; donc non loin de l’ancien pouvoir.

Le Général Chafiq, en plus d’être militaire (les contestataires ne veulent pas d’un militaire au pouvoir) est en outre accusé d’être le candidat des militaires au pouvoir actuellement et très contestés. Le soutien de la communauté chrétienne copte lui suffira-t-il ?

Certains n’hésitent à parler là, d’un choix entre le maintien du régime Moubarak et l’islamisation du pays, entre un Cheick et un Général dans un Etat musulman, d’un vote pro-islam et pro-stabilité, deux position nettement contradictoires.

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Un commentaire

  1. Ne pas appliquer la charia islamique dans les pays arabes la joie de satan les soldats de satan l’occident et les esclaves de satan les arabes donc normal ALLAH extermine ces esclaves de satan par des accidents des inondations le terrorisme les maladies les s?ismes les incendi?s ?pargner par punitions d’ALLAH les arabes et les kabyles qui applique la charia islamique dans leurs maisons les autres d’attendre la guerre d’ALLAH si ce n’est pas la fin du monde normal ALLAH transforme Bachar assed les dictateurs arabes les arabes anti-islam a des sangliers et leurs Qaida Gia Aqmi a des singes

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