Acrobaties sur la voie publique : Au secours, Brigade Anti-Criminalité (BAC) !

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Ne vous offusquez pas si j’en appelle à la BAC pour régler cette situation. Ce qui se passe en ces lieux, pourrait conduire à un crime.

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Il est 18h, ce dimanche 27 mai 2012. A la ZAD, derrière le SIAO, non loin de l’Espace Dieudonné et de la Mairie de l’Arrondissement de Bogodogo, les terrains sont viabilisés. Les lampadaires s’allument peu à peu. A l’approche des examens, un grand nombre d’élèves s’acharnent sur des documents pour les dernières révisions avant les instants fatidiques qui s’annoncent comme une épée de Damoclès sur leurs têtes. Quelques sportifs, soucieux de leur santé physique, marchent ou courent pour se remettre en forme. La circulation des véhicules est quasi nulle. C’est alors que surgissent, comme propulsés d’une autre planète, des motocyclistes qui prennent les voies à leur compte.

Ce soir, comme tous les autres, ils ont choisi de faire de ce lieu leur champ de course. Ils entament un décollage groupé, roulent à vive allure pour savoir qui sera le premier. Ils cabrent leurs engins, font crisser les roues  de leurs motocyclettes, passent devant les sportifs et les élèves qui voient leur quiétude et leur sérénité troublées. Ils repartent, ils reviennent de la même façon. Encore, une autre fois, ils frôlent une voiture qui roulait au pas. Tout le monde est consterné, mais ces motocyclistes n’en font qu’à leur bon vouloir. Ils resteront là, jusqu’à ce que le carburant de leurs engins annonce sa fin. Ils partiront à la station, puis reviendront.  Lorsqu’un passant se plaint de leurs agissements, ils lui pointent un doigt d’honneur et lui mettent les gaz dessus. Est-ce des sociétés vendeuses de motocyclettes qui les payent pour faire des essais d’engins ? Difficile de le savoir.

Chassés du Boulevard France-Afrique et des ruelles de Ouaga 2000, ils ont découvert un autre terrain de jeu. Ce jeu ne risque pas de les emporter seuls, dans l’au-delà. Il risque surtout de mettre fin à la vie d’un grand nombre d’innocents qui ne cherchent qu’un bien-être en venant en ces lieux.

Lorsque les autorités policières passent sur nos antennes, elles demandent la collaboration des populations pour éradiquer des comportements hors normes. Alors, nous le leur disons afin qu’elles nous épargnent cette cohorte assassine qui n’attend que des occasions pour endeuiller des familles. Messieurs de la BAC, n’est-ce pas à des crimes que nous assisterons si vous ne faites rien ?

                                                                                                                                        Rialé

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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Un commentaire

  1. Ah Bon! De quelle crime parlez-vous? Et vous parlez d’?radication ? Quand meme, n’allez pas trop loin chercher des solutions impossibles. Copiez comme vous toujours l’habitude de faire et ne privez aux jeunes de leurs libert? de s’?panouir. Reglementez et metez en place un espace adequat a cet effet. Car c’est aussi un sport comme les auto et moto racing.

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