Ciné Droit Libre : le festival s’ouvre sur un hommage à la femme et à Floribert Chebeya

La 8e édition du festival Ciné droit libre s’est ouvert officiellement ce mercredi soir au cours d’une cérémonie qui a réuni de nombreux festivaliers, des invités et des personnalités. Cette édition qui place les femmes, moteurs de changement au centre des films et débats, a rendu également hommage à Floribert Chebeya.

Initiative dont la raison d’être n’est plus à démontrer, le festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression, Ciné droit libre, s’est ouvert cette année dans un contexte africain encore marqué par une situation critique en matière de droits humains, de démocratie et de liberté d’expression. En effet, après les parfums des jasmins des révolutions arabes l’année dernière, cette année ce sont les échos de la crise malienne qui se sont fait entendre au début du festival, amplifiés par le rappeur malien Amkoulel, un des invités du festival.

Pour le président de l’association Semfilms, Luc Damiba, c’est à un voyage au cœur des droits humains, de la démocratie et de la liberté d’expression que le festival invite à travers les films les débats et les expositions, le tout dans une perspective de provoquer le changement. Et cette année, comme pour en finir avec une injustice, Ciné droit libre, a-t-il déclaré, ne veut plus taire le rôle de la femme dans l’histoire.

Placée sous le thème de « Femmes, moteur de changement en Afrique », le festival est annoncé comme un hommage à ce rôle de la femme important mais souvent ignoré.

Aussi,  le festival a voulu  rendre hommage à un défenseur des droits humains par la projection, à la suite de la cérémonie d’ouverture, du film de Henri Michèl : « Affaire Chebeya, crime d’État ? » qui ouvrait la série des projections.