Selon la défense, Seif al-Islam s’apprêtait à signer un document comprenant les déclarations suivantes : « La seule solution pour que les Libyens obtiennent justice c’est que la CPI juge cette affaire de manière impartiale et indépendante […] il n’y aura pas de vérité si des témoins encourent la prison à vie simplement pour avoir témoigné en ma faveur, s’il n’y a ni sécurité ni protection pour eux ». C’est alors qu’un garde est intervenu, a saisi le papier, criant que cela violait la sécurité nationale libyenne, ces faits se rapportant à l’arrestation de l’avocate australienne de Seif al-Islam et de trois autres employés de la CPI, détenus pendant près d’un mois en Libye.
La défense de Seif al-Islam dénonce par ailleurs les conditions de détention de leur client, qui est en isolement depuis huit mois qu’il est détenu à Zenten.

