Tromperie et contrefaçon: La brigade de recherche met la main sur des trafiquants de riz

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Ils trompaient leurs clients sur la qualité et la quantité de riz vendus dans leur boutique. Quatre personnes auteurs d’actes de tromperie et de contrefaçon sont entre les mains de la gendarmerie qui les a présentées ce matin à la presse et profiter pour en appeler encore à la collaboration de la population.

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Les quatre trafiquants présentés à la presse ce mardi 14 août. ©Burkina24

C’est dans sa boutique de marchandises diverses, à Cissin au secteur 17 de Ouagadougou, que Monsieur Nikiéma Boureima, aidé de ses trois employés, se livrait à des actes de tromperie et de contrefaçaon. Du riz de moindre qualité, reconditionné dans des sacs estampillés d’un label d’une autre qualité de riz, cette fois supérieure, vendu ensuite au prix de ce dernier riz. C’est ainsi que les trafiquants trompaient la vigilance des consommateurs.

Ces actes de tromperie et de contrefaçon tiennent aussi bien à la qualité du riz, en jouant sur les labels – Uncle Sam, Novel vietnamien, qualité supérieure Surinam – qu’à la quantité. En effet, selon l’équipe de la Direction Générale de la Qualité et de la Métrologie qui a procédé à un contrôle sur les sacs de riz reconditionnés, leur poids moyen est de 16,7Kg au lieu de 25kg comme indiqué sur les emballages.

Le stock de riz reconditionné saisi par la brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou. ©Burkina24

Il a fallu la dénonciation d’un citoyen pour mettre la main sur les délinquants, actifs depuis 2009, et sur 115 sacs de riz reconditionnés. Et le commandant de la compagnie de gendarmerie d’insister sur la nécessité de la collaboration des citoyens pour freiner ce phénomène de la tromperie qui prend de l’ampleur. Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, à travers la DGQM, dans sa déclaration à la presse, souligne également cette nécessité: « C’est le consommateur qui se protège lui-même en aidant l’administration par la dénonciation de toute irrégularité à la règlementation économique ».

L’interpellation de ces trafiquants intervient quelque temps après celle de délinquants auteurs de contrefaçon sur l’eau de javel. La succession de ces interpellations est un signal aux consommateurs qui doivent redoubler de vigilance et contribuer à leur propre protection en dénonçant des cas suspects aux structures compétentes du ministère du commerce, à la police et à la gendarmerie.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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3 commentaires

  1. Peut-on donner les coordonn?es des structures susceptibles d'enregistrer des plaintes. J'avoue que j'ai pay? ce faux riz il une diz

  2. Tr?s bonne op?ration et toutes mes f?licitatiins aux structures de contr?le. Les consommateurs n’h?siteront pas ? d?noncer de telles pratiques. Mais je pense qu’il y a des pratiques qui devront ?tres automatiquement attirer l’attention de nos contr?leurs. Comme ils l’ont fait pendant la p?riode du je?ne en contr?lant les prix du sucre, ils devont contr?ler les prix des mat?riaux de contruction pendant cette p?riode propice ? la construction.Imaginez vous que le prix du ciment fix? ? 115.000F la tonne se vend ? 140.000F voire 145.000F sous la barbe de nos vigilants contr?leurs qui attendent que les consommateurs denoncent de telles pratiques. Je pense que c’est une situation inadmissible et que ces soit disant commer?ants doivent ?tre sanctionner ? la hauteur de leur forfaiture.

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