Le braconnage au centre des préoccupations de la Coalition pour l’Éléphant d’Afrique à Ouagadougou

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25 pays d’Afrique, membre de la Coalition pour l’Éléphant d’Afrique, discutent à Ouagadougou de la situation de plus en plus critique dans laquelle se trouve le pachyderme. Sa survie face au braconnage est au cœur des préoccupations de la Coalition et discutée au cours d’une réunion qui se tient dans la capitale du Burkina, du 4 au 7 septembre.

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La rencontre de Ouagadougou -cinquième du genre pour la Coalition pour l’Éléphant d’Afrique- s’est ouverte ce mardi matin et réunit les représentants de 25 pays membres. Elle se penche une fois de plus sur la situation « alarmante » de l’éléphant d’Afrique, menacé de disparition dans plusieurs pays d’Afrique.

En ligne de mire, a rappelé le président de la Coalition Bourama Niagaté, la conservation efficace d’une « ressource partagée qu’est l’éléphant », alors que le braconnage, aux côtés des aléas climatiques, le menace d’extinction. Il s’agit ainsi pour la Coalition de réfléchir à des moyens de lutter contre les abattages illégaux des éléphants et de jouer sur la demande, notamment auprès de pays comme la Chine, le Japon et la Thaïlande, principaux demandeurs des produits de l’éléphant.

 Au Burkina Faso, la situation est certes préoccupante: plus d’une trentaine d’éléphants ont été abattus au cours de 2011 et 2012, a rappelé le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable du Burkina, le Pr Jean Couldiaty. Mais les autorités ne faiblissent pas dans la protection de cette espèce. Fort d’une loi appliquée et punissant le braconnage, le pays peut se targuer d’abriter encore entre 4 000 et 5 000 éléphants, comparativement à un voisin comme le Mali qui n’en abriterait que quelques trois centaines, à en croire M. Bourama Niagaté, représentant malien et président de la Coalition. Le Burkina Faso, selon le Ministre Jean Couldiaty, est dans la perspective de règlements des conflits homme-éléphants qui passera entre autre par le dédommagement des victimes de dégâts causés par ce méga-herbivore.

La rencontre de Ouagadougou verra l’élection d’un nouveau président à la tête de la Coalition, en succession au Mali qui assurait jusque-là sa présidence.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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