Barack OBAMA et l’Afrique : du proverbe de l’âne et du lièvre

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« Vus de face, le lièvre et l’âne se ressemblent, cependant ils n’ont aucun lien de parenté ». Ce proverbe est bien africain. Certains l’ont peut-être déjà entendu. Beaucoup en ont rit, mais le sens que l’on peut donner à ce proverbe peut résumer la situation que vivent les africains qui attendent beaucoup du premier président noir de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.

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Aux lendemains des élections présidentielles américaines qui ont tenu en haleine les américains et surtout les africains, le monde entier s’est ému quand la Maison Blanche a accueilli son premier fils noir en son sein. Le célèbre slogan, Yes we can qui a fait l’originalité de la campagne de ce fils kenyan, était devenu le moteur journalier de ses « frères » africains : Yes we can, à tout bout de discussion.

Durant ses quatre premières années au perchoir, beaucoup d’Africains ont attendu de leur « frère » qu’il résolve d’un coup de bâton magique les problèmes du continent de son père. Pourtant, il venait d’hériter des passifs du fils Bush que sont les nombreuses guerres déclenchées en Irak, en Afghanistan, la grave crise des Subprime, le chômage grandissant et surtout le célèbre Oussama Ben Laden devenu plus caïd que jamais en essaimant l’Afrique et le monde entier de ses cellules et menaçant même de faire sauter la planète toute entière.

L’attente a duré pour les africains. Aujourd’hui, nombreux sont ceux d’entre eux qui sont désenchantés. A ceux-là, le Président-gentleman leur a donné une belle leçon et au reste du monde, d’ailleurs. Les Etats-Unis ne sont pas la mamelle nourricière qui doit ouvrir ses vannes pour éteindre toute la misère du monde ; ce que d’autres comme Nicolas SARKOZY, à une échelle plus réduite, avait si bien résumé en disant que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.

Durant ce premier mandat, OBAMA quant à lui a dit ce que les africains devraient enregistrer une bonne fois pour toutes : «L’Afrique n’a pas besoin d’homme fort, mais d’institutions fortes». Cette phrase englobe à elle seule la volonté du pays de l’Oncle Sam de se désengager des problèmes des autres et de s’occuper de ses oignons. Par exemple, le retrait des soldats américains d’Irak est un exemple de la volonté des Etats-Unis de se consacrer à leurs propres problèmes et miser plus sur les aspects économiques et laisser la place à des coalitions quand l’heure des grands enjeux conflictuels sonnera.

Un noir-américain est un américain à part entière et ne s’occupera que des idéaux de son pays, c’est-à-dire les Etats-Unis d’Amérique. Dans chaque pays africains donc, les pouvoirs en place doivent bien se comporter, à la société civile et aux oppositions politiques africaines, à leur tour, de jouer leur rôle de contrebalance. Et à l’heure où Barack OBAMA entreprend de briguer son dernier mandat, chaque Africain devrait maintenant se remettre au travail et dire Yes we can et non Yes week-end dans les maquis.

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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