Bongnessan Yé sur la pertinence du forum sur la laïcité : « N’oublions pas que nous avons des voisins… »

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Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques (Ph : lefaso.net)

Le Burkina doit mouiller sa barbe devant l’incendie qui ravage celle de ses voisins en permettant de trier les mauvaises pratiques qui  nuisent à sa laïcité et pourraient nuire à la cohésion nationale. Tel est, selon Arsène Bongnessan Yé, le bien fondé du Forum national sur la laïcité qui aura lieu du 27 au 29 septembre prochains. L’état des lieux des préparatifs était l’un des points  de la 3e session du comité de suivi-évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques, close ce mardi 18 septembre.

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Le Forum national sur la laïcité a été l’un des points essentiels de cette 3e session, débutée le 6 septembre dernier.  Interrogé, le ministre des Réformes politiques est revenu sur la justification et l’objectif du forum. Pour Arsène B. Yé, d’abord, « c’est parce que le Burkina Faso  est un Etat laïc que nous devons organiser  ce forum», car il permettra à « l’Etat de donner sa compréhension » de cette notion et les composantes religieuses également la leur.

A son avis, pouvoir détecter les bonnes pratiques à maintenir et les mauvaises qui peuvent nuire à la cohésion nationale, constitue le bien fondé de ce forum. « N’oublions pas que nous avons des voisins ; ce n’est pas parce que je suis barbu que le dis, mais quand la barbe de ton voisin brûle, il faut mouiller la tienne parce qu’on ne sait jamais ! », a-t-il ajouté.

« Si on devait passer un examen, nous serions admis ! 

La 3e session du comité a également permis à ses membres d’examiner et d’adopter le rapport semestriel de mise en œuvre des réformes politiques consensuelles.

Arsène Bongnessan Yé, président du comité, assure que le bilan est plutôt satisfaisant. La mise en œuvre des réformes vont bon train, la phase actuelle étant à l’élaboration de projets de lois et de textes règlementaires pour leur application.

 D’une manière générale, il estime que « pour l’ensemble des missions qui nous sont dévolues au cours de l’année, 75% ont été réalisées et en ce qui concerne les missions du semestre, 95%  ont été réalisées». Et de conclure que « si on devait passer un examen, nous serions admis ! ». 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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