Crise malienne: les médiations du Burkina et de l’Algérie récusées par des partis et associations

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Djibril Bassolé et le leader d’Ansar Dine Iyad Ag Ghaly, à Kidal, le 7 août 2012. AFP PHOTO / ROMARIC OLLO HIEN

Une coalition de partis politiques maliens, ainsi que la principale association des ressortissants du nord du Mali, ont contesté dimanche les médiations du Burkina Faso et de l’Algérie dans la crise malienne selon l’AFP.

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L’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS), coalition de partis et d’associations, a demandé « instamment aux pouvoirs publics de récuser officiellement et publiquement le président du Burkina Faso (Blaise Compaoré) comme médiateur pour tout ce qui concerne le règlement politique de la rébellion armée qui sévit dans le Nord du Mali ».

Dans un communiqué, l’ADPS, « constate avec beaucoup de regret que la médiation conduite par le président du Burkina Faso vise en réalité à remettre
en selle les séparatistes du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, touareg, laïc) et les terroristes d’Ansar Dine » qu’elle juge être la « face masquée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ».
La coalition affirme que cette médiation vise à « donner un blanc-seing à des déserteurs et à des criminels qui ont sur la main le sang de centaines de civils et de militaires maliens ». Et elle présente M. Compaoré comme « le commandant en chef des forces armées rebelles menaçant l’intégrité territoriale et l’unité nationale » du Mali.
Dans un communiqué séparé, le Collectif des ressortissants du nord du Mali (COREN) s’est dit « profondément préoccupé par les tournures et évolutions diplomatiques prises par le médiateur (…) Blaise Compaoré et celles de l’Algérie dont l’objectif est d’offrir une virginité aux mouvements terroristes ».
Ce collectif considère que les groupes jugés « fréquentables » par les médiations sont « en réalité » liés à Aqmi et inclut dans ces « mouvements terroristes » aussi bien le MNLA que le mouvement islamiste Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).
Il enjoint la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à « garder un il sur la médiation du président Compaoré en raison de son +angélisme+ à l’égard des terroristes ». Et il demande à la Cédeao, l’Union africaine et l’ONU de  » concrétiser l’intervention militaire au nord qui demeure la seule diplomatie réaliste audible par les terroristes ».
Blaise Compaoré est le médiateur désigné par la Cédéao dans la crise malienne. L’Algérie, notamment influente dans la région malienne de Kidal (nord-est) , joue également sa partition.

AFP

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Dieudonné LANKOANDE

M. Lankoandé est passionné de web2.0 et de stratégies marketing (Marketing/web & Community Management) propre au secteur on line, domaine dans lequel il a plusieurs années d’expériences.

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Un commentaire

  1. esp?ce de menteur le Burkina m?me n'est pas bien gouvern? occup? vous plut?t de ?a au lieu de vous en faire aupr?s du mali.qu'ils te causes comme ils veulent tu es un con.laissez plut?t les malien avec leurs ansardine

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