Le règne du concret sur la rumeur
En effet, à la base de l’annulation du scrutin municipal à l’arrondissement 4 de Ouagadougou, se trouve la plainte individuelle d’un Burkinabè. Au lieu d’aller crier son amertume parmi sa femme et ses enfants et contribuer ainsi à grossir le ventre des rumeurs savoureuses mais inutiles, il s’est porté devant la Justice pour exposer ce qu’il a considéré comme une entorse à la loi.
Mettre la Justice burkinabè face à ses responsabilités
Il fait le bonheur du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, lui qui demandait aux citoyens de dénoncer avec des preuves à l’appui. Ce monsieur suit aussi le mot d’ordre de Zéphirin Diabré, lui qui disait que même si la Justice burkinabè a mauvaise presse, qu’on la mette face à ses responsabilités devant l’histoire et la nation. Un geste à épingler sur le tableau du mois de la citoyenneté 2012 !

