Le tourisme au Burkina Faso : Une offre qui va grandissante

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Les autorités politiques du Burkina Faso cherchent à donner beaucoup plus de place aux différents secteurs qui contribuent au bien-être des populations. Le secteur du tourisme, même s’il est encore embryonnaire, semble avoir des opportunités de progression. Cela amène donc toutes les structures, publiques comme privées, évoluant dans le secteur à se donner les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs visés.

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La vieille mosquée de Bobo-Dioulasso
La vieille mosquée de Bobo-Dioulasso

L’offre, le financement, les infrastructures

L’offre touristique burkinabè est diverse. Elle se compose essentiellement des sites et monuments culturels (vieille mosquée de Bobo-Dioulasso…), du patrimoine culturel immatériel que sont les rites, les us et les coutumes (la cérémonie de sorties de masques…), des sites naturels pittoresques, de la flore (Mare d’Oursi…) et de la faune (Ranch de gibier de Nazinga…) qui sont repartis sur les quatre zones touristiques (Centre, Ouest, Est et Sahel).

A cela, il faut ajouter les biens et les services créés, transformés par l’activité humaine et de nature à satisfaire des besoins d’ordre touristique. Ce sont donc les hôtels, les auberges, les campements touristiques, les résidences touristiques, les pensions, les motels, les relais touristiques, les campings.

Les Cascades de Banfora (Ph : DR)
Les Cascades de Banfora (Ph : DR)

Selon les derniers chiffres que nous avons pu obtenir, au 31 décembre 2007, on dénombrait 293 unités d’hébergement dont 158 hôtels avec une capacité globale de 5771 chambres 10 113 places-lits.

 Sur le terrain, l’on constate l’augmentation conséquente de cette offre. De nouveaux hôtels poussent dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Au gré de la fête nationale  du 11 décembre 2012, la ville de Koudougou a inauguré de nouvelles infrastructures hôtelières. Dans le but de faire évoluer cette offre, les autorités en charge du tourisme ont entrepris de donner plus de visibilité au secteur. En effet, à travers le Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), le Burkina Faso offre des opportunités de contact au secteur du tourisme national. Des partenariats se nouent entre les hôteliers et agences de tourisme d’ici et d’autres acteurs du domaine d’autres régions du monde.

Bientôt 1 milliard de F CFA pour l’ONTB

A travers ses différentes structures que sont l’Office National du Tourisme Burkinabè (ONTB) et la Direction Générale du Tourisme (DGT), le ministère en charge du tourisme entreprend de mener des actions de terrain. Bientôt, l’ONTB bénéficiera d’un prêt d’un montant de un milliard de francs CFA. Cette somme servira à apporter du souffle au domaine. L’office pourra ainsi réhabiliter des infrastructures comme les hôtels de la Kompienga, de Gorom-Gorom, le camping de Djomga, le campement des pics de Sindou. En plus de cela, cet office pourra aussi se doter de véhicules de tourisme et des véhicules qui vont lui servir à mieux organiser ses sorties de terrain pour toujours garder sa position de partenaire technique auprès du secteur privé touristique national.

La part du privé

Un hôtel touristique à Banfora (Ph : DR)
Un hôtel touristique à Banfora (Ph : DR)

Pour donner plus de visibilité à l’offre touristique nationale, le secteur privé est aussi à la pointe à travers l’Association Patronale des Hôteliers et Restaurateurs du Burkina (APHRB) qui apporte sa contribution au développement du secteur.  Au cours des vacances 2012 (01er août au 30 septembre), cette association a effectué une réduction de 25% sur le prix des chambres sur toute l’étendue du territoire national. Selon son président, Pierre ZOUNGRANA, cette opération vise à amener les Burkinabè à pratiquer le tourisme interne et à occuper les chambres des hôtels qui se vident pendant les vacances ; ce qui est différent dans les autres pays. Outre l’APHRB, l’Association des Professionnels du Voyage et du Tourisme (APVT) demeure aussi un partenaire efficace du secteur du tourisme.

La formation, la promotion

La ressource humaine pour une progression du secteur du tourisme burkinabè est d’une importance capitale. En dehors des écoles de formation traditionnelles en tourisme, le Ministère de la culture et du tourisme, en collaboration avec l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) permet aux différentes administrations publiques d’avoir du personnel qualifié. Aussi, l’ONTB, à travers sa Direction de l’Encadrement, de la Coopération et de la Prospective, organise des formations au profit des acteurs du secteur. Les guides des différentes régions du pays ont bénéficié de connaissances dans le but d’améliorer leurs services.

Un couple de lions du parc animalier de Ziniaré (Ph : panoramio.com)
Un couple de lions du parc animalier de Ziniaré (Ph : panoramio.com)

L’office participe à des salons à l’extérieur en vue de montrer au monde entier les potentialités touristiques de notre pays. A ses différentes sorties, sont associés les autres acteurs du tourisme national.

Une Politique nationale du tourisme pour plus d’implication de toutes les institutions

Dans le souci d’une bonne exploitation des atouts que sont la stabilité politique et la paix, la tradition d’accueil et d’hospitalité, la situation du pays au cœur de l’Afrique de l’ouest, les manifestations touristiques, culturelles internationales, etc., il a été mis en place une Politique nationale du tourisme. Les structures de mise en œuvre et de supervision de cet  instrument sont le Conseil national du tourisme et le Comité de pilotage.

Les ruines de Loropéni, classées patrimoine mondial de l'UNESCO (Ph : whc.unesco.org)
Les ruines de Loropéni, classées patrimoine mondial de l’UNESCO (Ph : whc.unesco.org)

En plus du ministère en charge du tourisme, elle impliquera les ministres des autres secteurs, les gouverneurs des régions, les représentants des collectivités territoriales, les représentants du secteur privé, les représentants des associations et organisations professionnelles, les partenaires techniques et financiers, les représentants des autorités traditionnelles et religieuses. En définitive, tout le monde est concerné par le rayonnement du secteur du tourisme national.

                                                           Rialé

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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Un commentaire

  1. Il est vrai que le pays a des potentialit?s touristiques mais manque toujours de cadres au niveau de l?h?tellerie.Et cela peut avoir un cout d?favorable pou l’avenir de notre tourisme.L??TAT doit vite prendre ses responsabilit?s.Il ya des ?coles comme l’IUT de koudougou qui forme des cadre en la mati?re qu’il profiter.

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