Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina, est aussi un centre touristique. Les rastas, philosophes des ghettos, y font de bonnes affaires avec les touristes européens et vont plus loin en conquérant le cœur des blanches, même si leur mode de vie leur vaut du mépris.



Dans des quartiers touristiques comme Bolomakoté et Koko, il est rare de faire une virée sans apercevoir un groupe d’hommes en dreadlocks. Autour d’instruments de musique tels le djembé et le balafon, ou encore savourant du café dans un kiosque aux couleurs et sons reggae, ces hommes d’un style de vie atypique sont aussi guides des touristes occidentaux qui viennent découvrir les richesses culturelles de Bobo. Mais au-delà de leurs missions de guides, les rastas parviennent à séduire les blanches, et même à les épouser.

