Mercure de la semaine : La filmothèque du Faso a besoin d’être renflouée

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Etalon d'or Yennenga - FESPACOLes feux d’artifices de l’ouverture du 23e FESPACO ont fait monter le mercure du thermomètre au Faso. Pendant une semaine, les projecteurs du monde sont braqués sur ce petit bout de terre perdu dans l’immensité de la Terre.

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Un seul long métrage pour une capitale du cinéma

Mais le seul hic, c’est que sur la vingtaine de longs métrages prêts sur la ligne de départ du trajet de la conquête de L’Etalon en or monté par la princesse Yennenga, un seul signé « Burkina ». Une récolte qui ne reflète pas le nom de « capitale du cinéma » du pays de Blaise Compaoré.

Où se trouve le  problème ? Pas dans la créativité des réalisateurs ni dans le talent des comédiens au Faso. Certainement dans la production, comme le confirme le comédien Alain Hema sur Burkina 24. Pour lui, en effet, c’est une question de moyens. Il n’y a pas assez d’argent pour produire les films, surtout ceux qui répondent aux normes du FESPACO, au Burkina.

L’Etat doit mettre plus la main à la poche

Dieu seul sait en effet que la production d’un film comme il faut coûte les yeux de la tête. Pas étonnant que les réalisateurs et les producteurs se sont engouffrés dans les documentaires et séries télévisées, plus financièrement accessibles avec les nouvelles technologies de production de son et d’images.

L’Etat doit donc mettre un peu plus la main à la poche. Le thème de ce 23e FESPACO, « cinéma africain et politiques publiques », tombe bien à pic. On prendra au mot Baba Hama, ministre burkinabè de la Culture, lorsqu’il dit lors de l’ouverture de ce festival que le cinéma doit être désormais pris en compte dans les politiques des pays africains. La charité bien ordonnée commence par soi-même. Bien entendu !

La Rédaction

 

 

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Un commentaire

  1. Sur ce seul film, burkinab?, la r?alisatrice a bien que l’?tat l’avait aid?! c’est important, a ce FESPACO, on remet plus en cause l??tat (normal vu le th?me), mais il est encore temps d’interpeller les acteurs du milieu car tout doit commenc? par eux.
    Un exemple simple: la retransmission de la RTB: c’est quel r?alisateur qui a effectu? la retransmission de l’ouverture? il n?y a eu aucun ajustement par rapport au spectacle, aucun effort de pr?sentation pour nous faire vivre le talent du metteur en sc?ne de ce spectacle construit avec un grand professionnalisme. On nous l’a juste film? comme « on film un mariage »…. comment voulez vous captiver avec ?a. C’est dans ce genre de d?tail que nous pouvons convaincre l’opinion, les bailleurs et les politique que le cin?ma ou la t?l? ?a vaut la peine. Tous les acteurs doivent intervenir, le cin?ma, la t?l?, les formateurs, la pub, les festivaliers…
    Depuis le d?but du festival, la RTB retransmet des interviews avec un d?phasage son et image. ce d?tail l?, me pr?occupe, parce que c’est une op?ration de s?duction, que le cin?ma est en train de mener, de telles n?gligences, bousillent les effets que les acteurs, com?diens, r?alisateurs veulent produire lorsque les interroge devant la camera!

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