La SN/CITEC paralysée pendant trois jours par une grève des travailleurs

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-Des policiers à la SN/CITEC. Ph.B24

Depuis le lundi 4 mars, les travailleurs de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec (SN/CITEC), située à la zone industrielle de Bobo-Dioulasso, avaient suspendu leurs activités. Cette grève est née du non-respect d’une plateforme revendicative en huit points que les délégués du personnel avaient soumise à la direction générale, sans gain de cause.

Ce mercredi, la tension était perceptible au siège de la société, où les travailleurs s’étaient regroupés après une manifestation, attendant l’issu des négociations entre les délégués du personnel et la direction générale. Les forces de l’ordre, fortement équipées, étaient sur les lieux. Les négociations qui se tenaient sous l’égide des autorités locales n’avaient pas abouti. Les délégués exigeaient la démission du directeur général de la SN/CITEC, M. Bruno Smith.
En plus de ce point, ils exigeaient  « l’arrêt des menaces contre les délégués du personnel dans l’exercice de leurs fonctions », l’augmentation des salaires de 30 pourcent, le paiement du rappel du référentiel indemnitaire à compter de janvier 2011. Les travailleurs demandent aussi des clarifications sur le choix de l’agence de recrutement RMO « qui menace dangereusement les emplois permanents à la SN/CITEC »« Au cas où il n’ya pas d’explications convaincantes, nous demandons le retrait pur et simple de RMO de la CITEC », ont affirmé les délégués du personnel. Autres chefs de revendications : la restitution des taxes de résidence déduites sur les droits des retraités, le paiement des droits journaliers par la SN/CITEC et Univers 3000, la reprise sans délai des négociations de l’accord d’établissement, et enfin, la prise en compte des éléments variables dans le calcul des indemnités.
Au sortir des premières tractations aux environs de 14h, Frédéric Bationo, porte-parole des délégués du personnel, a fait le point aux travailleurs : « Pour le moment, rien n’a été arrêté. Les négociations se poursuivront se soir au gouvernorat, sous la médiation des autorités. Mais en attendant, l’électricité sera rétablie immédiatement ».
A l’issu de la rencontre du gouvernorat qui a duré quelque deux heures, le porte-parole des délégués du personnel a confié à Burkina 24 que le travail reprendrait dès le lendemain jeudi. « Il a été convenu qu’une commission sera mise en place pour poursuivre les négociations », a-t-il précisé.
La SN/CITEC est une société anonyme de droit privé Burkinabè. Elle a été créée en Janvier 1995 à partir des actifs de la SHSB, et  a démarré ses activités industrielles et commerciales le 1er novembre 1995, avec un capital social de 3.445.000.000 Frs CFA.
Michel KONKOBO
Pour Burkina24.com
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Justin Yarga

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2 commentaires

  1. j’ajoute aussi que ce n’est pas trois jours d?arr?t d’usine!!! les machines de la SNCITEC ?taient en arr?t depuis le lundi 04 mars et le red?marrage n’?tait pas pr?vu avant le jeudi 7 mars pour les besoins de nettoyages et de maintenance!!! le mouvement de col?re des agents de la SNCITEC a ?t? la journ?e du mercredi 6 uniquement et a consist? ? l?arr?t des proc?dure de maintenance pr?vues sur les machines!
    ayez de plus grandes oreilles Mr KONKOBO.

  2. je souligne tout d?abord le manque de s?rieux avec lequel cet article a ?t? r?dig?! le monsieur s’appelle Bruno SCHMIDT et ensuite ce se sont pas 30% d’augmentation que demandent les travailleurs, mais juste le paiement effectif d’indemnit?s d?j? accord? par le conseil d’administration!!! un peu plus de s?rieux Mr Michel KONKOBO!!!
    Pour avoir eu ? faire ? lui trois mois durant, je peux affirmer avec certitude que ne plus avoir M Schmidt Bruno comme Directeur G?n?ral est la meilleure chose qui puisse arriver ? la SNCITEC! Ou ce monsieur se drogue ou alors il a un probl?me mental que ses recruteurs n’ont pas d?cel? avant de l’envoyer ? la t?te de la SNCITEC! il m’a rarement ?t? donn? de croiser une personne adulte, un dirigeant de soci?t? aussi m?chant, aussi irresponsable et ?go?ste dans ses d?cisions! Voil? un directeur qui s’adonne au mensonge comme un gamin dans une cour de r?cr?ation! Avec Schmidt Bruno, il vaut mieux avoir ses d?sires et lubies sign?es de sa propre main avant de les ex?cuter, car il est capable de revenir sur sa parole ? tout moment ou de refuser de reconnaitre une d?cision qu’il a lui m?me prise! par deux fois il m’a ?t? donn? de le voir refuser de payer les salaires de ses employ?s le 22 ou le 23 du mois, pr?f?rant juste par m?chancet? attendre le 30, dernier jour du mois avant de lib?rer enfin ses collaborateurs! Cela fait presque une ann?e que la SNCITEC n?accepte plus aucun stagiaire parce que Mr Schmidt n?appr?cie pas de voir chaque jour de nouvelles t?tes dans son usine ! Nous sommes d?j? un bon nombre de prestataires ? ne plus vouloir ?tre consult?s pour les offres de la SNCITEC tant nous sommes exc?d?s par les caprices et les injures de Schmidt !! Et encore je passe sous silence ses mani?res de crier sur ses agents ou de les mettre dans l?embarras avec leurs collaborateurs externes en se m?lant de tout, en exag?rant toute situation qui lui tombe dans l?oreille et en bloquant jusqu?? l?achat du minimum pour le confort des employ?s. Schmidt Bruno est une angoisse au jour le jour !
    Moi je dis qu?on devrait dire merci aux employ?s de la SNCITEC d?avoir ainsi saisi o? ?tait leur probl?me et d?avoir pris unanimement la meilleur d?cision pour sauver leur bien, la SNCITEC

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