Nord Mali : Situation humanitaire alarmante, SOS de Oxfam!

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Des femmes vendant des céréales au marché de Konnan au Mali (Ph: Oxfam)
Des femmes vendant des céréales au marché de Konnan au Mali (Ph: Oxfam)

La problématique sécuritaire au Nord Mali ne va-t-elle pas faire oublier les besoins humanitaires ? A cette question, l’ONG Oxfam craint fort que la réponse soit l’affirmative et lance son SOS aux acteurs humanitaires et bailleurs de fonds en réponse à la situation humanitaire alarmante qui prévaut aujourd’hui dans cette région du Mali.

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« La région de Gao, au nord du Mali, fait face à une grave insécurité alimentaire causée notamment par le manque de céréales sur les marchés, l’augmentation des prix et l’isolement », a annoncé le mardi 19 mars 2013, l’ONG Oxfam. Pour faire face à cela, l’ONG estime les besoins à « plus de 9 millions de dollars en vue de mettre en place des programmes humanitaires dans les régions de Gao et de Ségou » pour les six prochains mois.

Un appel a été lancé aux bailleurs de fonds pour atteindre à Gao quelque 70 000 bénéficiaires par le soutien des moyens d’existence et des distributions de vivres dont la dernière en date a pris fin début mars 2013, a précisé un communiqué de presse de Oxfam.  En effet, selon Philippe Conraud, Directeur pays d’Oxfam au Mali, « à Gao, les prix ont augmenté et le riz local a connu une flambée de plus de 50% depuis octobre dernier. Cela reste éprouvant pour la population qui, du fait de l’absence d’institutions financières, n’a pas d’argent liquide à sa disposition et ne pourra plus faire face à ses besoins essentiels si cela perdure ».

Une évaluation récente menée en janvier-février 2013 dans le cercle de Bourem, l’une de ses zones d’intervention dans la région de Gao, a montré que « 80% des adultes, par manque de ressources, se privent afin de permettre aux enfants d’avoir au moins deux repas par jour. De surcroît, ils réduisent leur ration alimentaire quotidienne ou alors partagent les vivres qu’ils reçoivent en dons avec les voisins et d’autres membres de la famille« . A cela il faut ajouter la hausse des prix des denrées de base jusqu’à 70% et la pénurie du carburant qui perturbe la fourniture en eau et en électricité.

C’est dans ce contexte que Oxfam a appelé les bailleurs de fonds à combler le manque de financements des secteurs-clés que sont la sécurité alimentaire, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la protection, l’éducation, la santé, et le soutien des moyens d’existence.

Wendyida Germaine KERE

Pour Burkina 24

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