Agressions devant les portes à Ouagadougou : Quelques conseils de prudence

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Arme blanche (Photo d'illustration)
Arme blanche (Photo d’illustration)

Les cas d’agression devant les portails ou portes de maisons à des heures tardives deviennent de plus en plus fréquents dans la ville de Ouagadougou. Cette semaine, une jeune fille a été agressée devant sa porte tard dans la nuit. Ses agresseurs l’ont poignardée grièvement face à son refus de céder l’objet convoité, une moto notamment, avant de prendre leurs jambes au cou.  Heureusement, la victime est hors de danger.

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Mais quelques conseils de prudence (qui sont loin d’être exhaustifs) devraient aider à éviter ces cas, en attendant que les forces de l’ordre puissent réagir.

Les bandits utilisent plusieurs techniques pour arriver à leurs fins à Ouagadougou. Cela passe par le lasso (consiste à balancer un objet quelconque dans les roues d’une moto ou à frapper au passage le conducteur de l’engin, pour ensuite ramasser le butin), la stratégie du passant en difficulté pour terminer par l’agression devant la porte de la victime (sans doute la plus utilisée actuellement à Ouaga).

Ne pas rentrer tard

Pour cette dernière technique, le premier des conseils est celui d’éviter de rentrer chez soi à  des heures tardives, tant que faire se peut. C’est généralement aux heures où les passants deviennent rares dans les rues que les malfrats profitent pour commettre leurs méfaits.

Pas de pied à terre

Ensuite, le second conseil consisterait, au cas où le premier n’a pas pu être mis en application, à ne pas trop s’attarder devant les portes une fois le pied mis à terre. Le mieux serait de ne pas du tout s’arrêter devant les portails. Postés en embuscade, c’est le moment où l’on farfouille dans ses poches ou son sac à la recherche de clés que les bandits choisissent de sévir.

Ne pas opposer de résistance inutile

Au cas où néanmoins l’on est agressé, il faut éviter d’opposer toute résistance quand on n’est pas ceinture noire de karaté. Une moto peut être rachetée, mais cette idée n’est plus envisageable quand on perd la vie.

Dans un contexte où les forces de l’ordre sont débordées par l’insécurité grandissante, il est temps que chaque citoyen devienne son propre policier ou son propre gendarme, en observant des règles élémentaires de prudence.

A.Z

Pour Burkina 24

 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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9 commentaires

  1. Vraiment merci a Burkina24.On voit qu’il y a toujours des burkinb? soucieux de leurs fr?res. Bon vent a vous.

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