Pollution due au déplacement: Il faut changer les habitudes

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trafic au rond-point des Nations-Unies à Ouaga. Ph.B24
trafic au rond-point des Nations-Unies à Ouaga. Ph.B24

Le secteur du transport au Burkina Faso est en plein essor. Il est caractérisé par une pluralité des modes de déplacement notamment la marche à pied, les vélos, les motos, les voitures particulières, les taxis, et le  transport en commun. Mais les habitudes assez ancrées de  déplacement en voitures et surtout à motos, font peser des menaces sur l’environnement et sur la santé. 

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Au Burkina Faso, le niveau de mobilité reste élevé (3,7 déplacements par jour et par personne de plus de 14 ans) avec une  prépondérance des engins à deux roues motorisés qui circulent aussi bien dans les zones urbaines que sur les pistes en zones rurales.

En 2006, on dénombrait 407.326 véhicules immatriculés, dont les deux tiers sont des engins à deux-roues. Le nombre d’engins à deux roues augmente en moyenne de  45 000 par an, selon une étude du Ministère de l’environnement et du cadre de vie.

Parallèlement, la consommation des hydrocarbures augmente avec le nombre d’engins mis en circulation. Par conséquent, le budget énergétique du déplacement est relativement grand. Aussi l’air est de plus en plus pollué. Les impacts négatifs sur l’environnement et la santé publique sont significatifs.

Une étude menée par le Ministère du Transport et du Tourisme en 1999 fait ressortir une émission journalière de 64 tonnes d’oxyde de carbone (CO) dont 77% provenant des engins à deux roues.

Le niveau pollution de l’air par les poussières émises, par les composés organiques volatils et en particulier le benzène et par les oxydes d’azote (NOx) est  élevé par rapport aux normes de l’OMS. Cette pollution est responsable d’environ 15 % d’augmentation des maladies respiratoires (Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie, 2009).

 pollution

Réduisons l’utilisation de nos engins

En plus de la pollution et de ses impacts négatifs sur l’environnement et la santé publique, dans une ville comme Ouagadougou, le trafic est  intense et entraîne de nombreux accidents de circulation.

Face à tous ces constats, il est temps de penser à réduire notre budget énergétique du déplacement en réduisant l’utilisation de nos engins. Laissons la voiture ou la moto au garage pour les petits trajets. Préférons le vélo ou la marche à pied. Nous économiserons de 100% et c’est excellent pour la santé. Coupons le moteur pour tout arrêt de plus d’une minute et évitons les accélérations et les freinages brusques.

Privilégions les transports en commun (taxis, SOTRACO) pour les longs trajets. Le covoiturage est idéal pour se rendre au travail avec des collègues habitant près de chez nous. Les élèves et les étudiants sont ceux qui utilisent le plus les engins à deux-roues. Pourquoi ne pas penser à instaurer des programmes incitant ceux qui étudient dans les mêmes établissements et habitent dans les mêmes quartiers à partager leurs engins pour se rendre aux cours?

Kadija Simboro,

pour Burkina 24

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Justin Yarga

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