Protection sociale: vers un accès équitable aux soins de santé d’ici 2015

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Vincent Zakané, ministre du travail et de la sécurité sociale.
Vincent Zakané, ministre du travail et de la sécurité sociale.

Étendre la protection sociale et favoriser l’accès des populations aux soins de santé. C’est le but des concertations sectorielles et régionales sur l’Assurance maladie universelle (AMU) et la généralisation des mutuelles de santé au Burkina Faso. Le lancement des concertations a été fait par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, lors de la cérémonie de lancement officiel qui s’est tenu le 9 avril 2013 à Ouagadougou.

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Quatre mois  durant, à compter du 9 avril 2013, le gouvernement organise une vaste campagne de concertation impliquant tous les acteurs concernés par la question de santé. D’abord, avec les acteurs les plus concernés à savoir ceux de la santé; ensuite, avec les acteurs de la société civile, les partenaires sociaux, les fonctionnaires, les travailleurs, les employeurs et enfin au niveau régionale avec toutes les forces vives.

Les concertations visent à porter l’information à la connaissance de chaque Burkinabè, lui présenter les grands projets de l’assurance maladie, les mutuelles de santé et les mutuelles sociales, écouter les préoccupations de la population, connaître ses attentes les plus profondes en matière de santé et intégrer ces paramètres dans la décision finale. Cette décision qui doit se prendre sous forme de loi, selon le ministre en charge de la Sécurité sociale, Vincent Zakané, sera débattue au niveau de l’assemblée nationale d’ici la prochaine session. Il s’agit donc d’un « processus participatif » puisque, explique le chef du département de  la Sécurité sociale, le système d’assurance maladie universelle se veut « un système d’accès aux soins de santé pour tous les Burkinabè ».

Plus de 90% des Burkinabè ne bénéficient pas d’une protection sociale

Le constat est que « plus de 90% de la population burkinabè ne bénéficie pas de prestations offertes par les systèmes formels de sécurité sociale« . Ainsi, les mutuelles sociales se présentent comme, pour emprunter les mots du Premier ministre, « la porte d’entrée de ces couches vulnérables dans le dispositif de protection sociale« .

Sur la mise en place et la gestion des mutuelles, les acteurs mutualistes du Burkina et tous les promoteurs qui les appuient ont capitalisé une expérience qu’ils promettent de reverser dans la réflexion de ces concertations sectorielles et régionales sur l’AMU, a laissé entendre Juliette Compaoré, porte parole de la société civile.

En rappel, c’est en 2008 que le gouvernement s’est engagé dans un processus de mise en place d’une AMU. En outre, dans son discours de politique générale présenté le 30 janvier 2013 devant l’assemblée nationale, le Premier ministre a réitéré cet engagement à concrétiser, d’ici 2015, l’AMU et la généralisation des mutuelles de santé.

Wendyida Germaine KERE

Pour Burkina 24

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