La police nationale, prudente pour préserver son image en nette amélioration

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Après la crise de 2011 née de l’affaire Justin Zongo, la police nationale burkinabè a entrepris diverses actions de communication et de collaborations fructueuses avec les populations. Avec les incidents observés dans certains lycées ces derniers temps, l’institution a adopté une attitude prudente, certainement pour préserver la confiance qu’elle a conquise auprès des citoyens.

La police nationale face aux élèves ce mardi 14 mai 2013. Ph.B24
La police nationale face aux élèves ce mardi 14 mai 2013. Ph.B24

Il ne se passe pas une semaine sans que ces garants de notre sécurité ne mettent la main sur des individus ou groupes nuisibles à la société. Sur les sites et portails d’informations, des centaines de « félicitations » pleuvent sur la police nationale. Dans la rue, le policier regagne ses lettres de noblesse, et n’est plus vu comme un détracteur du citoyen lambda.

Comment la police a regagné cette confiance

Parlant des prouesses de la police ces temps-ci, il convient de noter que nos commissariats ont toujours été laborieux, même de par le passé. Seulement qu’auparavant, il n’y avait pas assez de visibilité sur le sacrifice et les succès des policiers burkinabè. La communication a donc contribué à lever le mur imaginaire qui existait entre flics et citoyens.  Des populations,  harcelées par des braqueurs, des meurtriers ou des cannibales,  ont retrouvé le sommeil grâce à la police.

Aussi, le 1er mai dernier, à l’occasion de la fête du travail, les syndicats de Bobo saluaient « l’esprit républicain de la police nationale ». Lors des derniers incidents dans les écoles de la capitale, la direction de la communication de la police  nationale a vite  écarté des rumeurs dans un communiqué, tout en rassurant  « les populations que les forces de l’ordre interviennent sur le terrain avec professionnalisme en utilisant du matériel conventionnel ». Outre cela, les agents de la police nationale ont davantage recours à la sensibilisation pour persuader les usagers de la route sur certains comportements à risque. Lors des fêtes de fin d’année, leur collaboration avec les éléments des corps apparentés (police municipale, gendarmerie) a permis de réduire considérablement le nombre d’accidents généralement enregistrés dans de telles périodes.

La prudence, règle d’or

Cependant, en face d’une situation de troubles, la police nationale a le devoir de faire respecter l’ordre public. L’on en arrive à des courses poursuites avec des manifestants, comme c’était le cas ce lundi à Ouagadougou. Mais, la Compagnie Républicaine de Sécurité(CRS) a trouvé le juste milieu entre respect des règles conventionnelles et devoir d’instaurer l’ordre. La  CRS a d’ailleurs évoqué sa proximité avec la population, rappelant  que les policiers sont également des parents d’élèves.

Il convient de saluer l’ouverture et la sagesse de la police nationale. Car, un décès, même accidentel d’un élève ces temps-ci, pourrait réveiller les démons de l’incivisme. Enfin, les citoyens, et particulièrement les élèves, doivent faire preuve de retenue et de civisme, en optant pour des moyens de revendication plus pacifiques.

Michel KONKOBO

Pour Burkina 24

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3 commentaires

  1. Parfaitement d’accord avec cette analyse.Bon vent ? cette institution qui se bat chaque jour avec le peu de moyens dont elle dispose.

  2. Bel article impartial. C’est ?a ?tre journaliste,  »?veilleur » de conscience. Courage ? vous!

  3. On a beau ne pas aimer le li?vre, il faut reconna?tre qu’il cours vite. Tr?s belle analyse qui est d’ailleurs objective. F?licitation KONKOBO. De pluse en plus, notre police nous fait vraiment honneur.

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