Assemblées générales de la BAD : le futur de l’Afrique en question

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Les travaux des  48es Assemblées générales de la Banque africaine de développement (BAD), ont démarré ce 27 mai à Marrakech au Maroc  avec la préoccupation majeure pour le continent de convertir la phénoménale croissance de l’Afrique en une transformation réelle, à savoir une croissance forte  partagée et écologiquement durable.

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« La qualité et la pérennité de la croissance sont les deux principaux obstacles auxquels l’Afrique d’aujourd’hui est confrontée »,  disait déjà, le président de la BAD, le 25 mai dernier à Addis Abeba, lors des cérémonies marquant les 50 ans de l’Union Africaine.

Selon un communiqué de presse de l’institution, les Assemblées générales se tiennent à un moment crucial.  Pour Kaberuka « L’Afrique  avance et elle a besoin d’un coup de pouce. Le reste du monde stagne, et lui aussi a besoin d’un coup de pouce. L’Afrique a besoin du monde et le monde a besoin de l’Afrique. Chacun peut donner un coup de pouce à l’autre. »

Pour la BAD le défi lancé à l’Afrique pour accélérer davantage les progrès extraordinaires sont : un manque criard en infrastructures – transports, énergie, eau, télécommunications –, à la base de toute croissance ; le manque d’intégration économique régionale entre des marchés nationaux encore fragmentés ; et les poches de fragilité notable, qui persistent à travers le continent.

« L’Afrique, la Banque africaine de développement et nos amis internationaux se préoccupent de chacun de ces trois facteurs », estime le président de la BAD. « Nous avons la volonté, nous avons les systèmes, mais nous n’avons toujours pas toutes les ressources. La Banque peut faire des miracles avec ce qu’on lui donne, et capter neuf dollars pour chaque dollar qu’elle investit, » ajoute-il.

Kaberuka résume ainsi les deux principaux défis financiers auxquels la Banque fait face : « D’abord, nous avons besoin du soutien total de nos membres non-africains, avec un apport massif au Fonds africain de développement – le Fonds de l’Afrique –, pour l’avenir de l’Afrique. Le FAD accorde des prêts à taux bonifiés et des dons à nos membres les plus vulnérables, dont les besoins sont les plus importants. Ses réalisations sont superbes. Grâce à un sérieux appui, il peut maintenant apporter des changements durables dans nos États fragiles, comme il l’a fait au Libéria et en Sierra Leone, pour ne citer que ces deux pays, et comme il est en train de le faire en Somalie et au Mali. »

Et d’ajouter : « En deuxième lieu, nous avons besoin du soutien de nos pays membres africains pour une nouvelle initiative que nous croyons être une solution visionnaire, pour susciter la vision de la transformation, ainsi qu’une réponse révolutionnaire aux insuffisances constatées dans la recherche, la facilitation et le financement des projets d’infrastructure. »

« Notre nouvelle émission d’infrastructures du Jubilé combinera les investissements publics et privés, nationaux et internationaux, et présentera des projets prêts pour des financements bancaires. Avec un fonds de démarrage de 10 milliards de dollars EU, ce qui représente tout juste 2 % des réserves de change cumulées de l’Afrique, nous pourrons financer 100 milliards de dollars EU de projets, soit davantage que l’ensemble du Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PDIA) pour 2020, » dit Kaberuka.

Les Assemblées  générales décideront aussi du retour de la BAD à son siège statutaire à Abidjan, indique le communiqué.

Boureima LANKOANDE

pour Burkina24.

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