Ghana : Les étrangers doivent débourser 120 dollars pour une carte d’identité

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Ceci est un article parvenu à Burkina 24 d’un ressortissant burkinabè vivant au Ghana. Il parle de l’instauration d’une carte d’identité imposée aux non Ghanéens vivant dans ce pays. L’article juge le coût très élevé surtout pour les élèves et étudiants qui, est-il dit dans l’article, se mobilisent pour demander au gouvernement ghanéen de revoir à la baisse ces frais. 

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GHANA 2Après avoir bénéficié de l’établissement gratuit des cartes d’identité ghanéennes suite à  la loi NIA Act, 2006 (Act 707), les étrangers sont désormais obligés de faire face à une autre politique, leur imposant le versement de  la somme de $120 (environ 60 000 F CFA, NDLR) en remplacement de l’ancienne.

Les raisons

La raison de cette décision selon le premier responsable de l’Autorité d’Identification Nationale Dr. William Ahadzie, « est due au fait que les étrangers n’ont pas le droit de posséder la même carte d’identité que celle des Ghanéens ».

Toujours selon Dr. Ahadzie, « cette opération permettra à l’Etat ghanéen de connaitre le nombre d’étrangers, de garantir leur quiétude tout en sécurisant le pays contre toute personne de mauvaise foi».

Quant à la responsable de la diplomatie ghanéenne Mrs Bertha Dzeble, « le Ghana n’est pas le seul pays à prendre ce genre de mesures, d’autant plus que des pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Mauritanie, la Malaisie ou encore le Singapour sont leurs devanciers ».

Menace d’expulsion

Elle a aussi souligné que « les étrangers qui séjourneront plus de 90 jours dans une année sans se faire enregistrer, payeront une pénalité d’un montant par rapport au nombre de jours d’hospitalisation illégale dans le pays ». Aussi a t’elle ajouté : «Le non-respect peut entraîner l’expulsion comme spécifié dans les règlements du service de l’immigration du Ghana». (Ghana News Agency, Avril 2013).

Les étudiants mécontents

Face à une telle décision, les étudiants africains se sont réunis lors d’une conférence sur les écoles non accréditées au Ghana, afin de trouver une solution par rapport à leur situation en tant que « non travailleurs ». Et pour y parvenir, ils ont jugé nécessaire de se faire entendre dans les jours à venir,  à travers une pétition qui sera signée par plus d’une centaine de personnalités, en commençant par les responsables des différentes associations estudiantines à Accra.

Outre les 50 Ghana Cedis qu’ils payent déjà  chaque année auprès du service d’immigration du Ghana, ils auront désormais à faire face à cette nouvelle réglementation qui, sans l’ombre d’un doute, compliquera la tâche de la plupart des parents, ont-ils précisé.

Le panafricanisme sacrifié

Dans l’espoir que le gouvernement révise le coût de la carte à leur profit, ce qui a plus marqué les esprits de bon nombre d’entre eux, est que malgré le cinquantenaire de l’Union Africaine, cette loi n’épargne ni les ressortissants des pays membres de l’Union, ni ceux  de la CEDEAO.

L’avenir de l’Afrique n’étant rien d’autre que ce que la jeunesse en fera, pour la majorité des étudiants, ne pas faire la différence entre les Africains et les « Non Africains », c’est sacrifier le Panafricanisme sur l’hôtel de la souveraineté au pays de Kwame Nkrumah.

Espérons que les cinquante années à venir, les leaders africains travailleront dans le sens de faciliter la tâche des étudiants qui ont déjà du mal à se rendre à l’Occident, pour qu’ils restent librement en Afrique afin d’étudier et de construire l’Afrique de demain.

Etalon / Accra

 NDLR : Le titre, les intertitres et le chapeau sont de la rédaction. 

 

 

 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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4 commentaires

  1. Il y a environ 4 millions d ?trangers qui vivent et travaillent au Ghana . ? 100? la carte de s?jour le calcul est vite fait. Je crois qu il faut faire pareil au burkina le panafricanisme attendra

  2. On va imposer le m?me prix aux ghan?ens au Burkina Faso.

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