« Emploi local » dans le secteur minier: À la recherche d’un consensus entre les acteurs

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Le coordonnateur du RITEMO et l'ambassadeur du Canada à l'ouverture de l'atelier. Ph B24
Le coordonnateur du RITEMO et l’ambassadeur du Canada à l’ouverture de l’atelier. Ph B24

Les réseau des ingénieurs et travailleurs des mines de l’Afrique de l’ouest  (RITEMAO) veut créer un consensus et parvenir à l’harmonisation des approches en matière d’emploi local dans le secteur des mines. A cet effet, un atelier se tient à Ouaga ce vendredi pour se pencher sur la définition de ce type d’emploi dans la perspective de le promouvoir.

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La création d’emplois locaux est l’une des problématiques nées avec le boom minier que connait le Burkina. Il n’existe pas pour l’instant une définition claire de la notion d’emploi local dans le domaine minier, et surtout les différents acteur du secteur n’ont pas la même compréhension de la notion.

Environ deux cent personnes, jeunes diplômés, représentants des sociétés minières, des collectivités locales, de la société civile, d’institutions nationales et d’entreprises, participent à ce deuxième atelier organisé par le réseau des ingénieurs et techniciens des mines en Afrique de l’ouest dans le but d’accorder leur violon sur la notion « d’emploi local ».

Le thème de l’atelier, « Définition, caractérisation et promotion de l’emploi local dans le secteur minier: consensus et harmonisation des approches », répond ainsi aux tensions qui naissent souvent entre sociétés minières et population des localités d’exploitation, a expliqué le coordonnateur du RITEMAO, Boro Habib Moussa. Entre autres, il est attendu de cet atelier, parrainé par le président du Conseil Économique et Social, un mémorandum sur le caractère local des emplois dans le secteur des mines.

Pour l’ambassadeur du Canada, la plus grande force dans le secteur minier au Burkina Faso, les objectifs de l’atelier s’inscrivent dans la droite ligne de la politique de promotion de la responsabilité sociale des entreprises de son pays. Pour la société IAM Gold, l’emploi local, en tant que retombée directe pour le pays, est une préoccupation. Mais déjà, la société qui a été interpellée à plusieurs reprises sur la question, notamment au Sahel où elle exploite la mine d’Essakane, se réjouit de ce qu’elle a pu faire pour favoriser l’emploi local: « on est à 96% d’emplois nationaux, avec 10% de femmes et 40% de sahéliens » a indiqué Paule Filion, représentante de la compagnie.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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2 commentaires

  1. La soci?t? des mines d' Essakane ? fait d'?norme progr?s en diminuant le ch?mage , au Burkina Faso gr?ce ? l'appuie du gouvernement .Mais ce , on devrait favoriser plus de jeunes en renouvelant leur contrat.Ainsi 98% des gens pouront travailler.mon adresse mail est : [email protected]
    Merci ? l'?quipe la soci?t? IAM gold pour votre ?coute et du bienfait que vous avez offerts au Burkina Faso .

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